Jean-Claude Requier à l’origine de l’amendement chewing-gum
Il a été voté à l’unanimité.
Lors de la discussion du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire le sénateur du Lot, Jean-Claude Requier, a défendu un amendement visant à mettre en place une REP (filière de responsabilité élargie des producteurs) pour les chewing-gums. Ce sont près de cent kilos de chewing-gums qui sont consommés chaque seconde et qui constituent une source de pollution : biodégradables seulement au bout de cinq ans ils se retrouvent souvent jetés dans la nature, désagrégés en microparticules. De plus, ils représentent un coût élevé pour les collectivités territoriales, une perte d’énergie et de temps, puisqu’il faut utiliser des jets d’eau chaude à très haute pression pour les retirer des trottoirs, des rues ou autres couloirs de métro. Il s’agit du deuxième déchet le plus produit au monde après les mégots de cigarette, qui feront l’objet d’une filière REP à compter du 1er janvier 2021. Les chewing-gums pourraient être valorisés pour fabriquer des semelles de chaussure. Les producteurs pourraient dès lors contribuer à leur collecte et à leur recyclage via leur contribution. Cet amendement, voté à l’unanimité vise essentiellement à appliquer le principe du pollueur-payeur en créant une filière REP pour les gommes à mâcher synthétiques.