Influenza aviaire: Vincent Labarthe en première ligne
Le vice-président de la région en charge de l’agriculture est revenu sur la crise que traverse la filière.
« Je préfère que l’on parle d’influenza aviaire que de grippe. Il faut faire attention au langage employé ». Vincent Labarthe, vice-président de la nouvelle Région en charge de l’agriculture, est au coeur du dossier « depuis sa prise de fonction ». « On attend la définition exacte de l’arrêté bio sécurité qui devrait être pris dans les prochains jours. Notre région est touchée et particulièrement le Gers et le Lot. Nous avons des éleveurs mais aussi beaucoup de transformateurs. On a pris la mesure de la situation. Nous avons rencontré Stéphane Le Foll à deux reprises. Il fallait réagir car le virus peut muter et être transmissible à l’homme. La région doit être présente. Nous avons décidé d’une réponse commune avec l’Aquitaine. C’est en train de se mettre en place. Nous réfléchissons à la finalité de ces mesures. » Et d’annoncer les pistes étudiées : « Le gouvernement annonce une année, nous y participerons en prenant en compte une partie des intérêts bancaires. Le chômage technique est aujourd’hui proposé par l’Etat, nous interviendrons en parallèle de ce dispositif en mettant en place des formations. On a déjà dégagé des enveloppes. Nous soutiendrons les investissements des producteurs pour la mise en place du vide sanitaire. Enfin, nous financerons une campagne de promotion pour le foie gras à la fin de l’été et au début de l’automne. »
Le maire de Sainte-Colombe a rencontré le 4 février les acteurs de la filière et d’autres pistes ont été évoquées : prise en charge des charges fixes, report ou étalement des charges patronales, exonération de la CFE… Vincent Labarthe se dit favorable à ce dernier point pour envoyer un signal fort. Il rappelle en conclusion qu’une cellule de crise a été mise en place au niveau régional avec une adresse dédiée influenzaaviaire@lrmp.fr A suivre…
> Dominique Orliac regrette l’adoption de la motion de rejet sur la proposition de loi relative à l’agriculture. Lors de l’examen en discussion générale de la proposition de loi relative à la compétitivité de l’agriculture et de la filière agroalimentaire ce jeudi 4 février, la motion de rejet préalable déposée par le Groupe SRC a été adoptée par les députés, entraînant ainsi le rejet du texte avant l’examen de ses articles. La députée Dominique Orliac regrette l’adoption de cette motion sur la proposition de loi puisqu’elle considère que tout texte visant à régler le malaise des agriculteurs se doit d’être examiné par l’assemblée nationale. Le groupe Radical, Républicain, Démocrate et Progressiste a salué le travail parlementaire réalisé pour cette proposition de loi ainsi que les bonnes intentions visées par ce texte. Le groupe a cependant émis des réserves quant au fond en soulignant que certaines dispositions étaient soit imparfaites du point de vue quantitatif (avec des chiffrages approximatifs) ou juridique, soit déjà mises en œuvre. Ce texte, dont les débats ont d’abord eu lieu au sein du Sénat, avait été soutenu par les sénateurs du groupe RDSE, radicaux de gauche et apparentés.