Le niveau de risque a été relevé de « modéré » à « élevé ».
La France fait actuellement face à plusieurs foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Une forte dynamique d’infection est en effet constatée chez les oiseaux migrateurs empruntant les couloirs de migration descendants, actifs de septembre à décembre. Les oiseaux sauvages sont une source potentielle d’introduction du virus dans les élevages de volailles et les oiseaux captifs. Depuis le 10 octobre 2025, sur le territoire national, des foyers d’IAHP ont été confirmés dans des élevages commerciaux de volailles et trois foyers dans des basse-cours, tous situés dans le couloir de migration Atlantique.
Par conséquent, le niveau de risque a été relevé de « modéré » à « élevé » le 22 octobre, sur l’ensemble du territoire national. Ceci s’accompagne des mesures de prévention et de biosécurité renforcées suivantes :
– Les rassemblements d’oiseaux, y compris les marchés aux volailles vivantes, sont interdits, ainsi que la participation d’oiseaux à des rassemblements dans d’autres départements. Il en va de même pour les compétitions de pigeons voyageurs.
– Obligation de mise à l’abri, de claustration ou de mise sous filet dans les établissements détenant des volailles ou oiseaux captifs. De même, tous les détenteurs de basses-cours doivent restreindre la taille des parcours et les protéger par des filets ou enfermer les volailles (de toutes espèces) dans des bâtiments. Une surveillance de l’état de santé des animaux est également à assurer quotidiennement pour détecter le plus précocement possible l’apparition de la maladie.
Les contacts avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, sont à proscrire de manière à éviter tout risque de diffusion de la maladie dans les élevages. Toute découverte d’un cadavre d’animal doit être signalée (au réseau SAGIR : Office Français de Biodiversité ou Fédération des chasseurs – à la DDETSPP ou à un vétérinaire).
Ces mesures de prévention ont pour but de protéger les volailles domestiques (même vaccinées) d’une potentielle contamination qui aurait à nouveau des conséquences sanitaires et économiques désastreuses pour la filière avicole.
