Huguette Tiegna se félicite d’un engagement écologique d’envergure
La loi Climat et résilience a été adoptée.
Mardi 20 juillet 2021, la députée du Lot, Huguette Tiegna aux côtés de parlementaires, ont adopté définitivement le projet de loi portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets. Issu des propositions de la Convention citoyenne pour le Climat (CCC), le texte a été largement enrichi par plus de 310 heures de débats parlementaires.
« Je suis fière de voir aujourd’hui la concrétisation du projet de loi Climat et résilience avec son vote définitif. Ce texte est d’autant plus inédit, du fait de son élaboration grâce à un processus participatif inédit, associé à notre travail parlementaire. Les thématiques abordées telles que : consommer, se loger, se nourrir, produire et travailler et se déplacer constituent des éléments clés de notre quotidien, qui seront ainsi engagés dans la transition écologique » a déclaré l’élue lotoise.
Toutefois, la parlementaire et les députés de la majorité « regrettent que certains groupes politiques aient voté contre ce texte, par démagogie ou par posture » : « Voter contre ce texte, c’est refuser les avancées portées par chacun des 305 articles, c’est remettre en cause l’engagement écologique et le travail des 150 citoyens. Grâce à ce texte, la majorité confirme son engagement, dans la continuité des textes écologiques déjà portés au cours du quinquennat : lois hydrocarbures, énergie-climat, EGALIM, anti-gaspillage et économie circulaire, orientation des mobilités. L’adoption définitive de ce texte scelle « des avancées historiques pour l’écologie » avec :
– Une évolution des modes de consommation en informant mieux les consommateurs : expérimentation d’un score-carbone ; généralisation de l’éducation à l’environnement et au développement durable ; interdiction de la publicité sur les énergies fossiles ;
– Un soutien à la transition des modèles de production : prise en compte de critères environnementaux et utilisation de matériaux biosourcés dans la commande publique ; encadrement des travaux miniers et la protection des sols et sous-sols ; généralisation des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) d’ici à 2025 ;
– Une amélioration de la qualité de vie grâce à des moyens de transports plus propres : généralisation des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) d’ici à 2025 ; fin des vols intérieurs pour lesquels il existe une alternative moins émettrice de CO2 en moins de 2h30 ;
– Une accélération de la rénovation énergétique des bâtiments et la préservation des espaces naturels : interdiction de la location des passoires thermiques dès 2025 ; interdiction de la construction des surfaces commerciales de plus de 10 000m2 dans des zones rurales ;
– Le développement de nouvelles habitudes alimentaires : généralisation du repas végétarien hebdomadaire ; expérimentation du repas végétarien quotidien ;
– Le renfort du droit pénal de l’environnement : création du délit d’écocide.