Huguette Tiegna revient sur la validation des examens en contrôle continu
La députée du Lot se félicite de la mesure en cette période de crise sanitaire.
Le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, a annoncé, le 2 avril, la validation du brevet et du baccalauréat 2020 en contrôle continu, de même que les BEP, CAP et BTS. Dans les circonstances exceptionnelles, après avoir consulté les partenaires sociaux, fédérations de parents d’élèves, délégués nationaux et académiques des lycéens, le ministre a détaillé les modalités d’examen sur la base de trois critères essentiels : sanitaire, pédagogique et logistique. Pour rappel, l’organisation des examens concerne 2,1 millions de candidats, dont près de 1.3 millions pour le baccalauréat (élèves de première et de terminale générale, technologique et professionnelle).
« Je tiens tout d’abord à mettre en avant toute l’organisation du corps professoral, avec la mise en place rapide de cours à distance, et des parents d’élèves, avec le suivi des devoirs à la maison, qui ont largement contribué à la continuité d’enseignement au profit des élèves. A l’heure actuelle, il est évident que le retour des élèves dans les établissements scolaires dépendra de l’évolution sanitaire. Il n’est donc pas possible de passer les examens dans les mêmes conditions que les années précédentes. Ainsi, la décision de validation en contrôle continu a été prise en fonction de plusieurs critères : ne pas léser les élèves, garantir la qualité et l’équité du diplôme, s’assurer qu’il y ait le maximum de semaines d’enseignement notamment en juin pour assurer la fin du programme au 4 juillet 2020 » précise Huguette Tiegna, députée du Lot.
Le principe général est le suivant : les épreuves sont validées sur la base du contrôle continu (hors période de confinement). L’obtention finale est liée à un contrôle d’assiduité des élèves aux cours quand le retour en classe sera possible. Les élèves ne doivent donc pas relâcher leurs efforts. Une exception : l’épreuve orale du baccalauréat de Français (classe de première) sera maintenue « dans la mesure du possible », fin juin/début juillet.
« Le ministère de l’éducation nationale, en lien avec les établissements scolaires, veillera bien sûr à ce que tous les jeunes en situation de handicap bénéficient de l’aménagement des épreuves. Tout est mis en œuvre pour le bon déroulement de cette période pour eux et leur bonne inclusion. Aussi, je tiens à rassurer les candidats au baccalauréat ainsi que leurs parents, les universités et autres établissements d’enseignement supérieur devront publier les critères utilisés pour sélectionner les étudiants via la plateforme Parcoursup » conclut la parlementaire.