Grand Figeac : Le collectif de l’après-mine 46 demande à être entendu
Les propriétaires des parcelles se sont regroupés.
« Nous avons peur ». Quand ça vous tombe sur la tête, c’est dur… » « J’ai travaillé toute ma vie pour laisser quelque chose à mes enfants et aujourd’hui je ne peux que constater la perte de la valeur de ma maison ». Planioles, Camburat, Camboulit, Lissac-et-Mouret, Figeac, le secteur dit « d’Asprières » pour Cuzac et Felzins… L’histoire des mines, qui s’étendaient sur ces secteurs et qui ont cessé leur activité au milieu du XXème siècle, ressort à la surface. Un projet de création de secteurs d’information des sols (SIS) est à l’origine de la naissance du collectif de l’après-mine 46. Le communiqué de la préfecture du Lot (lire ici) est loin d’avoir rassurer ses membres. « La Dréal, l’ARS ne répondent plus. Nous n’avons pas eu de retour de la préfecture suite à nos recommandés. Nous allons rencontrer la députée du Lot, Huguette Tiegna. Et nous espérons que les élus du Grand Figeac et des communes concernées feront de même. Côté santé, environnement, nous ne connaissons pas les conséquences. Nous demandons que les derniers résultats des analyses de l’été dernier demandés par l’ARS nous soient communiqués. Nous souhaitons que tous les propriétaires impactés, qui ont des parcelles bâties et/ou non bâties, soient informés par courrier officiel. Certains ne le sont toujours pas. Il y a des anomalies entre les 2 SIS et des incohérences autour de plusieurs parcelles. Les SIS doivent donc être annulés et un autre doit être mis en place en prenant en compte tous les éléments. » Et de conclure en évoquant une solution : « Il faudrait enlever la mauvaise terre sur 30cm environ mettre un géotextile et mettre de la bonne terre à la place. La terre polluée pourrait être amenée dans un centre de traitement. Une opération qui serait à la charge de l’Etat. »
> Le collectif de l’après-mine 46 est à la recherche d’un avocat ou d’un spécialiste juridique pour les épauler.
> collectif.am46@gmail.com