Grand Cahors : La 1ère pierre de l’unité d’ultrafiltration de l’eau de la fontaine des Chartreux a été posée
L’ouverture est prévue en 2026.
« Ce sera la fin des périodes de turbidité synonymes de distribution de bouteilles d’eau ». Ce 8 octobre 2024, Jean-Luc Marx, président du Grand cahors, Serge Rigal, président du Département du Lot, Didier Boutard, président du Syndicat eau potable – assainissement du Quercy Blanc, Pauline Rattez, directrice de la Délégation Garonne et rivières d’Occitanie – agence de l’eau Adour-Garonne, et Adeline Bard, secrétaire générale de la préfecture du Lot, ont posé la première pierre de l’unité d’ultrafiltration de l’eau de la fontaine des Chartreux sur le plateau du Pech d’Angely.
La fontaine des Chartreux constitue une ressource en eau majeure pour les habitants de Cahors et plus largement pour 25 % des Lotois. Cette eau, sacrée depuis des millénaires, se devait, pour répondre aux normes de plus en plus exigeantes, de recevoir une solution de filtration afin que les épisodes de forte turbidité ne la rendent plus impropre à la consommation.
Depuis 2019, les procédures préalables (études, recherches de financements, acquisitions foncières, recrutement des entreprises…) ont toutes été franchies et contenues dans le calendrier initial avec pour objectif l’ouverture de l’unité d’ultrafiltration du Grand Cahors en 2026.
Le projet a été pensé pour répondre à des enjeux multiples : respecter l’écrin naturel et paysager dans lequel l’unité sera implantée, assurer la qualité sanitaire de la ressource et produire une eau filtrée en quantité suffisante.
Dessinée pour garantir l’intégration du bâtiment dans son environnement, la nouvelle unité, située à l’aplomb de la fontaine des Chartreux, sera surmontée d’une toiture plate, constituée d’un volume compact et de murs en gabions de pierres issues du chantier… elle s’intégrera sur le plateau en tenant compte de la topographie des lieux et de son caractère très minéral. Elle ne sera pas visible depuis Cahors, prenant place dans les courbes de niveaux.
Les phases de chantier et l’implantation de l’unité d’ultrafiltration ont été réfléchies pour préserver la faune et la flore locales de ce site particulièrement remarquable. De nombreuses mesures et un accompagnement constant des services de la Direction départementale des territoires, de la police de l’environnement et d’un écologue vont veiller à ce que les acteurs, agissant sur le chantier, préservent la biodiversité à toutes les étapes des travaux. Cette vigilance constante, ainsi que les précautions prises en amont du chantier, permettront de limiter les impacts sur la faune (bruits, vibrations, poussières…) et favoriseront le retour progressif de toute la biodiversité sur le site à l’issue du chantier. La technologie par ultrafiltration assurera une capacité de traitement de 23 000 m3 par jour pour une eau garantie sans pollens, sans parasites et sans bactéries… Ce système, consistant à injecter de l’eau sous pression dans des membranes poreuses, garantira une eau filtrée parfaitement clarifiée et désinfectée, sans l’ajout complémentaire de produits chimiques.
Jean-Luc Marx, dans son discours, n’a pas manqué de remercier les services et les partenaires de l’opération et a donné rendez-vous en 2026 pour l’inauguration. « C’est un projet magnifique et ambitieux. c’est le fruit d’un travail collectif et d’une vision partagée » a conclu Pauline Rattez.
> Le coût du projet s’élève à 20 480 243 euros HT (dont 9 122 500 euros pour l’agence de l’eau Adour-Garonne, 3 500 000 euros pour le syndicat du Quercy Blanc, Département du Lot pour 1 045 500 euros, Grand Cahors 6 812 743 euros HT soit 33 %)