Gourdon : « La reconnaissance est morte » pour la CFDT Santé Sociaux
Une action symbolique a eu lieu devant l’hôpital.
« La reconnaissance nous a quittés. Maintenue sous perfusion depuis quelque temps, elle a succombé au manque de respect et a cédé à ses ennemis : la rentabilité et la performance. »
Le 17 décembre dernier, Corinne Bornes et Gilles Fabre, délégués syndicaux CFDT, ont lu l’avis de décès de la reconnaissance, action symbolique à l’occasion du mouvement de grève d’une partie du personnel du centre hospitalier Jean Coulon (suivi à 60 % d’après la CFDT.)
Et de rappeler leurs revendications : effectifs supplémentaires ; prise en compte des heures supplémentaires ; reconnaissance des compétences et des qualifications (carrières et rémunérations) ; mise en place d’un pôle de remplacement ; catégorie B pour les AS ; valorisation des ASH (VAE, école AS et IDE) ; prise en compte de la pénibilité des métiers ; complémentaire santé avec participation des employeurs ; prévoyance avec maintien de salaire pendant les arrêts longs ; maintien de l’âge pivot à 62 ans ; retraite progressive.
Conclusion de Corinne Bornes : « Nous tous, on vit ici, et on travaille ici. On construit avec le socle du passé pour construire l’avenir. Le passé nous avait attribué le meilleur système de santé au monde… et ils sont en train de nous le détruire en nous faisant faire toujours plus avec moins de moyens. Le mal est fait mais tout n’est pas perdu car la reconnaissance a laissé un héritier : l’espoir. »
Photo @DR