Geneviève Lagarde appelle à la mobilisation
Pour la majorité départementale, le scrutin des 22 et 29 mars prochains est un rendez-vous national.
Geneviève Lagarde est chef de file de la majorité départementale et candidate sur le canton de Cahors 2. « J’ai été désignée dans le cadre de primaires par les militants socialistes comme chef de file de la campagne et ensuite pour me présenter à la présidence du département » précise l’ancienne avocate. Elle enchaîne sur l’importance de ce scrutin : « Cette élection, ne doit pas passer inaperçue car elle est l’occasion d’un renouveau du département à travers ses compétences qui sont revisitées et à travers sa composition. En effet, l’assemblée départementale sera entièrement paritaire avec 17 femmes et 17 hommes. C’est la première fois qu’il y a une parité totale qui va jusqu’à l’exécutif. Il y aura de nouveaux élus et un nouveau mode de pensée. Il faut une reprise en main par les élus. » Et de revenir sur les compétences du département : « L’emploi fait partie des compétences désormais dévolues à la région mais le département reste le relais entre la vaste région à dimension européenne et les citoyens. Pour les entreprises, les porteurs de projets, le département sera l’interface avec la région. La solidarité envers les personnes et les territoires restent le coeur de métier du département, c’est 53 % du budget. Par contre, ses compétences d’ingénierie territoriale vont être élargies. Un service est mis en place pour accompagner les petites communes, les petites intercommunalités dans leurs projets. On conserve les collèges et la voirie. Nous allons continuer une politique très volontaire pour les collèges, la restauration, Ordi’Lot. Pour la voirie, on a une politique d’investissement très forte, sachant que demain il faudra que l’on apprenne à mutualiser nos compétences avec les communautés de communes comme par exemple le Grand Cahors. » Sur la campagne en elle-même, Geneviève Lagarde est plutôt satisfaite : « Nous arrivons à mobiliser notamment en zone rurale. Moi, par exemple, j’ai six communes rurales sur mon canton, je suis satisfaite de la participation où les gens viennent débattre avec nous. On a le sentiment qu’ils sentent que l’on voit le bout du tunnel, qu’il y a des frémissements de reprise. » Elle conclut par un message : « Il faut que nous nous mobilisions pour ce scrutin à dimension et enjeu nationaux en préservant nos valeurs républicaines pour faire échec à ceux qui ne les partagent pas. Le principal danger est l’abstention qui aurait pour effet de faire monter le Front National. J’appelle notamment à la mobilisation des femmes qui, pour la première fois, seront représentées de façon équitable. » Le message est passé.