Génération.s Quercy Lot vient de naître
Trois cadres de la Fédération lotoise du PS démissionnent et rejoignent le mouvement de Benoît Hamon.
«On lance Génération.s Quercy Lot ». Jacques Capel, René Gleizes et Bruno Lucas, membres de la direction sortante du PS dans le Lot, quittent le parti pour rejoindre Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon. Et d’expliquer les raisons de leur choix : « En principe, un parti politique sert à rassembler celles et ceux qui partagent un projet de société, une stratégie de conquête du pouvoir, et désignent les hommes et les femmes qui incarneront ces objectifs. De ce point de vue, l’utilité du Parti Socialiste, aujourd’hui n’est plus démontrée. Quand il s’est donné une procédure pour désigner son représentant – en associant largement ses sympathisants aux primaires citoyennes – une bonne partie des cadres et militants l’a renié. Lui contestant la responsabilité de porter le projet plébiscité par une large majorité de votants au prétexte qu’il avait soutenu une certaine idée du socialisme contre ceux qui en dévoyaient l’héritage. De renoncements en trahisons, les Françaises et les Français ont marqué leur défiance envers ceux dont on ne savait plus ce qu’ils défendaient. On aurait pu penser que, suite à un tel désaveu, les leçons en soient tirées. Nullement, lors du récent Congrès du PS, une grosse minorité (48,78%) aidée par la frange légitimiste, a fait le choix délibéré de ne tirer aucun bilan du dernier quinquennat et de se refermer dans une stratégie univoque, ne souhaitant opérer aucune convergence avec les autres forces de la gauche. Sans utilité, sans perspective dynamique, sans conscience de son parcours, le Parti Socialiste ne sert plus à rien dans le contexte de la remise en cause par Emmanuel Macron du modèle social dont nous avons hérité et que nous pourrions moderniser sans le fracasser. Face à l’offensive du « Président des riches », il vaut mieux dorénavant se tourner vers les forces émergentes d’une gauche sociale, écologiste, ouverte aux problématiques que suscite la robotisation du travail et aux attentes sociales de ceux qui subissent ces transformations. Dans la perspective d’une convergence des forces de progrès, y compris au niveau européen. Sans regret, sans amertume, nous préférons désormais consacrer notre engagement militant à l’élaboration d’un projet social, résolument européen, conscient des enjeux environnementaux et ouvert sur l’ensemble de la société. Nos chemins divergent aujourd’hui, c’est pour mieux tracer la route d’un socialisme moderne. »