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Gendarmerie du Lot : Le colonel Philippe Phavorin honoré pour son départ 


Il rejoint la direction générale de la gendarmerie nationale à Issy-les-Moulineaux.

Le 7 juillet 2023, une réception a été donnée dans les salons de la préfecture en l’honneur du colonel Philippe Phavorin à l’occasion de son départ du groupement de gendarmerie départementale du Lot pour  la direction générale de la gendarmerie nationale à Issy-les-Moulineau. Le général Charles Bourillon, commandant de la région de gendarmerie d’Occitanie, a retracé le parcours du colonel avant de lui rendre hommage : « Excellence, humanité, et clairvoyance sont les mots qui vous caractérisent. Vous êtes toujours soucieux du bien-être de vos personnels. Etre chef dans la gendarmerie, c’est être le capitaine de l’équipe, l’entraîneur, le manager. » « Sachez colonel que ce fut un plaisir de travailler avec vous. Nous vous témoignons notre profonde estime pour le travail réalisé pendant ces 3 années dans le département du Lot » a déclaré Mireille Larrède, préfète du Lot, qui a mis en avant deux projets lancés par le colonel Phavorin : la création de la maison de protection des familles et la mise en service du Gend’Truck. Et de conclure : « Vous avez toujours la volonté que la gendarmerie soit toujours à la pointe des évolutions notamment pour lutter avec efficacité contre la cybercriminalité. Vous serez toujours le bienvenu dans le département du Lot. » Emu, le colonel Philippe Phavorin a ensuite pris la parole : « Je tiens à vous remercier chaleureusement de votre présence aujourd’hui et des marques de sympathie que vous avez bien voulu m’exprimer à l’occasion de mon départ. Aussitôt, je pense à celles et ceux que je n’ai pu associer à ce moment et qui voudront bien m’en excuser ; c’est aussi l’occasion pour moi de saluer les camarades, qu’ils soient sur le quart opérationnel ou actuellement engagés pour assurer notre mission de sécurité publique au profit de ceux qui dont nous avons la charge. Je vous remercie, Mme la préfète, mon général pour les propos que vous avez tenus à mon endroit et qui me vont droit au coeur. Ces résultats, nous les devons aux gendarmes du Lot qui ont tenu à me suivre pendant ces trois années et je tiens à les associer car c’est assurément, dans vos propos, l’émanation des qualités de nos personnels qui sont soulignées. Qu’ils en soient donc tous remerciés.  Mme la préfète, c’est un honneur d’avoir pu servir sous votre autorité, et permettez moi d’y associer votre directeur de cabinet et les sous-préfets dans les arrondissements. C’est aussi une très grande chance de vivre et travailler dans ce joli département aux multiples facettes et atouts. Vous l’avez dit, vous avez pu compter sur les gendarmes, que ce soit pour la sécurité du quotidien, pour l’encadrement des manifestations sur la voie publique, les opérations de prévention mais aussi, lorsque vous l’avez jugé utile, pour générer une bascule de forces pour nous permettre de renforcer les policiers du commissariat de Cahors et nous placer en réserve d’intervention.  Dans le prolongement, je vous remercie, madame, de l’attention que vous avez témoignée aux gendarmes dans vos responsabilités, en particulier pour ceux qui ont été blessés dans leur chair et je salue, en corollaire, votre décision d’avoir organisé le 13 janvier dernier les vœux aux FSI dans ce même salon. Merci M. le procureur de la République de votre présence continue à notre côté et votre écoute face aux situations les plus délicates. Je salue, tout particulièrement, votre décision d’avoir pu remettre en place des réunions d’action publique avec des directives pénales précises. Je ne vais pas faire un bilan de ces trois années, ce n’est pas l’objet mais plutôt mettre en avant les éléments qui m’ont personnellement marqué dans mes fonctions.  La première des choses, c’est la qualité des relations que j’ai nouée dans le Lot, une ambiance apaisée certes, mais surtout empreinte de confiance et qui ne se dément pas dans le temps, que ce soit avec les élus dont nous devons assurer leur protection, leur accompagnement sur les questions de sécurité mais aussi, et c’est indispensable à mes yeux, le devoir de rendre des comptes au titre de la redevabilité que nous vous devons et que je me suis appliqué à vous rencontrer chaque semestre. Je pense également aux camarades sapeurs-pompiers, au personnel médical du SAMU et les policiers dont je salue ici la présence, de la CSP Cahors, mais aussi avec les sapeurs-pompiers, sans oublier les chefs départementaux des service de l’État et les agents  de la préfecture.  En effet, les relations humaines, le contact, c’est ce que nous, gendarmes, nous nous plaisons à cultiver dans notre quotidien. Parce que le territoire le permet, parce que le ton de l’actualité ces derniers jours prend une acuité qui nous interpelle tous, je voudrais mettre en avant ces valeurs. Oui, les gendarmes lotois se plaisent à répondre aux interrogations de leurs concitoyens car nous sommes, c’est notre mission, à la disposition du public.  Dans le Lot, la maison gendarmerie est constituée de femmes et d’hommes d’active, civils et militaires, de réservistes opérationnels et citoyens, de retraités et d’amis dont la grandeur réside dans cette quête inlassable du bien commun car il est établi qu’être gendarme, c’est aimer les gens ; en corollaire, être chef en gendarmerie, c’est aussi aimer ses gendarmes !  Je garde bien évidemment en mémoire tous nos échanges relatifs à la gestion et l’accompagnement des personnels du groupement, quels que soient les statuts et, tout particulièrement, lors des moments les plus graves pour lesquels la qualité des personnels est encore plus précieuse face à ces épreuves. De toute évidence, il n’y a pas d’action opérationnelle efficace sans un soutien de qualité et c’est l’occasion pour moi de remercier tous les services du groupement avec une mention particulière pour le corps militaire de soutien et sa cheffe et les personnels civils qui y servent. Je pars avec la conviction d’avoir eu des interlocuteurs toujours soucieux de prendre en compte nos contraintes et préoccupations. Je pense nécessairement aux dossiers stratégiques qui ont déjà été menés, ceux qui attendent d’être officialisés, mais aussi ceux qui méritent d’être poursuivis.  Je vais donc poursuivre mon engagement à la DGGN/DPMGN et quitter le pays de la chocolatine. Un environnement en perpétuelle effervescence mais je sais, mon général, que je sais où je vais et retrouver les 15 km de couloir de notre DGGN. Merci Jérôme pour ce que tu es, un homme capable d’organiser, d’avoir une analyse précise des risques et des enjeux, mais aussi une vision stratégique, la certitude de celui qui, après avoir pris le pouls du chef, sait là où il faut aller. Avec des mots simples, qui vont si bien avec ton humilité, des mots simples qui traduisent mon amitié profonde et sincère, je te confie chacun de nos gendarmes, qu’il soit officier, sous-officier, volontaire, réserviste opérationnel ou citoyen, corps militaire de soutien et personnel civil dans l’attente de l’accueil que tu feras au colonel Bertrand Loddé à qui je souhaite de prendre autant de plaisir que j’ai pu moi-même en ressentir dans ce poste exigeant. C’est aussi probablement parce qu’il génère cette exigence qu’il procure cette forme de passion. Je souhaiterais clôturer cette intervention avec celui qui nous commande, le général de division Charles Bourillon. Merci mon général de votre présence aujourd’hui, de votre écoute et de vos conseils en qualité de grand frère. Plus ça chauffe, plus les ennuis volent en escadrilles, plus le chef doit absorber les inquiétudes et diffuser de la confiance. Sous votre commandement, j’ai toujours trouvé les interrogations à mes questions et parfois à mes doutes. Avoir un chef qui absorbe la pression et dégage une telle sérénité auprès de ses collaborateurs, c’est précieux. Si je quitte le GGD46, je n’abandonne pas pour autant le Lot et mes nouvelles amitiés, car, de mon département de coeur, le Morbihan, le 56, au Lot, le 46, il n’y a qu’un chiffre. » Bonne continuation !

> La préfète du Lot a remis au colonel Philippe Phavorin la médaille du ministère de l’intérieur. 

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