Figeac : Une transition en douceur entre la Clinique et le centre hospitalier
Une réunion avec le personnel du SSR (Soins de suite et de réadaptation) de la Clinique a eu lieu le lundi 27 septembre 2021.
Le 31 décembre 2022 s’achèvera la délégation de gestion confiée par le Centre hospitalier de Figeac à la Clinique Font Redonde. Cette date marque donc la reprise du bâtiment ainsi que du personnel du SSR (près d’une quarantaine de personnes sont concernées) par l’Hôpital. Voilà 2 ans déjà que cette passation de relais est en préparation. C’est donc en présence des directeurs de chaque établissement que s’est déroulée fin septembre une rencontre avec les salariés à la Clinique afin de leur présenter les modalités de reprise et de rassurer leurs inquiétudes éventuelles.
« L’activité SSR restera à la Clinique Font Redonde avec le personnel qui y oeuvre. Le choix sera laissé à chacun soit d’intégrer la fonction publique hospitalière, soit de bénéficier d’un contrat CDI de la fonction publique, soit d’opter pour une autre orientation. Nous examinerons chaque cas individuellement », précise Raphaël Lagarde, directeur du centre hospitalier.
« Cette évolution ne signifie pas la disparition de la Clinique Font Redonde », insiste Fouad Cherif, directeur de l’établissement de santé. « Le relais est pris par l’HAD 46, structure d’hospitalisation à domicile qui va s’installer dans les locaux du Grand Figeac allée Victor Hugo. Cette offre de soins est complémentaire avec l’hospitalisation proposée par le centre hospitalier. D’ailleurs, nos deux établissements vont répondre ensemble à un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par l’Agence régionale de santé afin d’aider au désengorgement des Urgences. »
Quant à l’activité de cancérologie et de chimiothérapie, le centre hospitalier figeacois l’assurera dès 2022 en partenariat avec l’hôpital d’Aurillac. Une nouvelle rencontre avec le personnel est prévue d’ici l’été.
> Quelques chiffres relatifs à la Cliniques Font Redonde :
– depuis 1956, 10 000 personnes y sont nées, 36 000 y ont été opérées, 1 000 y ont travaillé,
– depuis 2003, 17 000 chimiothérapies y ont été pratiquées.