Figeac : Tourisme, vous avez dit tourisme ?
Les élus ont fait le point sur plusieurs dossiers : le Surgié, la Viguier du Roy…
Le 12 octobre dernier, André Mellinger, maire de Figeac, Christine Gendrot, adjointe au maire en charge de la culture et du patrimoine et Christian Caudron, conseiller municipal recevaient les médias locaux afin d’évoquer la politique touristique de la ville. Une rencontre fortement induite par les remous suscités récemment par l’acquisition du Viguier du Roy par le Grand Figeac. Un sujet qui ne semble pas laisser indifférent. Le premier point abordé fut l’amélioration des équipements du site du Surgié. Le camping dispose en effet de mobil-homes qui avoisinent désormais les 15 ans d’existence. La ville a donc décidé de les changer et d’offrir ainsi à la clientèle des prestations et un confort de meilleure qualité. De même, les Oustalous (résidence de tourisme ouverte à l’année) vont faire l’objet d’un sérieux relooking et les chalets d’un agrandissement. Le coût des travaux est estimé à environ 2 millions d’euros dont une partie pourrait notamment être financée par la Région. A ce jour, le Surgié représente 60% des nuitées sur Figeac. Quant aux camping-caristes, pour ceux qui ne souhaiteraient pas profiter des emplacements payants du Surgié, la ville a mis à leur disposition des aires d’accueil sur le Champ Barthélémy et sur le Foirail. Ils peuvent ainsi visiter Figeac à pied en bénéficiant de lieux dédiés à proximité du centre-ville.
Mais qui parle tourisme parle aussi patrimoine. Depuis près de 40 ans, la cité figeacoise voit son bâti restauré. Plusieurs OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) successives ont ainsi été menées afin d’inciter les propriétaires privés à rénover leurs façades. L’Hôtel de la Monnaie, bâtiment emblématique figeacois a été restauré. La maison natale de Jean-François Champollion rachetée par la mairie est devenue un musée qui par la suite a connu une extension de taille en se transformant en musée des Écritures. A proximité, la Place des Écritures a nécessité la démolition d’une maison, le curage de l’îlot et le rachat de plusieurs bâtiments autour. Enfin, le Palais Balène a été remis en valeur.
Aujourd’hui, l’acquisition du Viguier du Roy s’inscrit aussi dans cette logique. C’est l’Etablissement public foncier d’Occitanie qui pour le compte du Grand Figeac achète ce bien. Plusieurs porteurs de projets sont quant à eux d’ores et déjà intéressés par l’exploitation de l’activité hôtelière. Charge à celui qui aura été sélectionné d’effectuer les travaux nécessaires à la réouverture de l’établissement. Par ailleurs, le futur exploitant devra, semble-t-il, se plier à quelques concessions comme permettre ponctuellement la visite par le public de certaines parties classées des bâtiments tels que le cloître. Le souhait clairement exprimé par les collectivités est de favoriser des retombées économiques sur la ville et sur le territoire du Grand Figeac. C’est le même type d’objectif qui est poursuivi par la candidature en cours au label « Pays d’Art et d’Histoire ». Le dossier a été déposé en septembre pour une réponse attendue courant novembre. Là aussi c’est un projet global de territoire qui est mis en avant.