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Figeac : Il insulte des gendarmes et des soignants puis défèque dans sa cellule


Sous l’emprise de l’alcool, un jeune homme de 20 ans a eu un comportement agressif envers plusieurs personnes dans la nuit du 21 au 22 octobre. Il était jugé à Cahors ce mardi en comparution immédiate.

« En 26 ans de service, c’est la deuxième fois que je vois quelque chose comme ça ». Trois gendarmes ainsi que deux membres du personnel hospitalier de Figeac s’étaient constitués partie civile dans l’affaire jugée ce mardi 25 octobre par le tribunal correctionnel de Cahors. Le prévenu était un jeune homme de 20 ans. Il était accusé d’avoir, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, menacé de mort, insulté et craché au visage des gendarmes et d’avoir également outragé trois autres personnels soignants avant de détruire du matériel hospitalier. « Je ne me souviens de rien. Si j’ai fait du mal, je le regrette car c’est grave. Normalement je ne suis pas comme ça», marmonne le prévenu qui admet qu’il avait bu avant les faits du whisky et fumé du cannabis. C’est d’ailleurs cette consommation qui explique l’état dans lequel des riverains le retrouvent cette nuit-là : étendu au sol, sur un rond-point à Figeac. Pensant qu’il a été renversé par une voiture, ils tentent de le secourir mais l’homme se retourne contre eux et devient agressif. A l’arrivée des gendarmes, le jeune homme a deux grammes d’alcool dans le sang. Dans le véhicule des forces de l’ordre, il les insulte, les menace de mort et donne des coups de pieds. Les gendarmes utilisent leur taser une première fois contre lui. À l’hôpital de Figeac où il est conduit, il réitère son comportement erratique, cette fois à l’encontre des infirmiers et du médecin, puis dégrade un boîtier d’alarme des urgences. A nouveau, il reçoit un coup de taser. A la gendarmerie, où sa nuit se termine, il exhibe son sexe et crache au visage des gendarmes qui veulent le photographier. « La cellule était dégradée : il a uriné et même déféqué dedans », raconte un des militaires. Le lendemain, en garde à vue, les insultes fusent à nouveau, rendant toute audition par les enquêteurs impossible. « Je ne suis pas un délinquant. Sans l’alcool, je n’en serais jamais arrivé là », assure le prévenu. « Vous avez 20 ans, c’est le seul élément favorable de votre dossier. Vous êtes sur la pente descendante. Si vous ne faites pas des efforts colossaux, vous allez passer votre vie en prison », le prévient le président du tribunal. De fait, ce jeune homme originaire de Mayotte a déjà quatre mentions à son casier judiciaire, toutes prononcées par le tribunal pour enfants. Il est actuellement placé sous contrôle judiciaire pour une autre affaire de stupéfiants et de blanchiment d’argent. « Il ne faut pas faire l’impasse sur l’environnement dans lequel il a grandi. Mayotte est le département le plus pauvre de France, un endroit où le degré de violence est excessif, où les conditions de vie sont difficiles, où les jeunes sont laissés dans l’errance. C’est ce qui explique pourquoi il est tombé dans la délinquance si jeune », souligne son avocate Me Alexopoulos qui demande une peine de travail d’intérêt général. « Cela lui remettra un pied dans la vie active. Il y a tout à y gagner, que ce soit pour l’Etat ou pour lui ». En revanche, pour le parquet, il n’y a pas d’autre choix que la prison. « Il faut le couper pendant un moment de ses fréquentations, qu’il prépare un projet de vie dans un endroit stable. Tant qu’on le laisse dehors, son casier démontre qu’il ne fera rien pour changer », martèle le substitut du procureur. Le tribunal suivra ses réquisitions : en récidive, le jeune homme est condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 12 assortis d’un sursis simple. Il est également soumis à une obligation de soins et de travail ainsi qu’à une interdiction de détenir et porter une arme pendant 5 ans. Il devra enfin verser 400 euros de dommages et intérêts à chacune des parties civiles.

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