Figeac : Elle avait inventé son viol en discothèque et a été déférée devant le parquet
La boîte de nuit avait été fermée et évacuée.
Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 mars 2022 à Figeac, une jeune femme sollicitait les services de gendarmerie soutenant avoir été victime d’un viol aux abords de la discothèque le 4.6 club, à l’extérieur. Les premières investigations se concentraient sur les clients de l’établissement, engendrant une évacuation et une fermeture anticipée, le tout dans l’ordre et le calme. L’enquête établissait pourtant que la plaignante avait inventé cette agression poussant le parquet à classer sa plainte sans suite et à relever à l’encontre de la jeune femme « le délit de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles ». Au-delà d’être punis par la loi, ces faits engendrent des vérifications inutiles par les services d’enquête, au détriment des procédures existantes et peuvent créer, dans une zone précise, une fausse ambiance d’insécurité. La personne mise en cause, inconnue des services judiciaires, était placée en garde à vue par les gendarmes de la brigade de recherches de Figeac. Elle reconnaissait avoir tout inventé. Elle a alors été déférée au parquet ce mardi 5 avril, en vue d’une mesure de composition pénale avec l’obligation d’accomplir un stage de citoyenneté.