Figeac : Des parcours féminins mis en lumière et partagés
Une table ronde était organisée par la sous-préfecture ce 11 mars 2022 à la salle Roger Laval.
De la 6ème à l’IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) et à l’IUT (Institut universitaire de technologie), ce sont une quarantaine de jeunes qui ont répondu présents ce vendredi après-midi à l’invitation de la sous-préfète de Figeac Anne-Cécile Vialle. Après une série de portraits publiée dans la presse locale à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, était proposé aux élèves et étudiants de rencontrer en chair et en os ces femmes du territoire et d’échanger avec elles sur leur expérience réciproque. Autre objectif de cette rencontre : mettre à mal certains préjugés et stéréotypes qui demeurent sur certaines professions ou secteurs d’activités dits masculins. Participaient à ce projet original :
– Anne-Cécile Vialle, sous-préfète, ancienne fonctionnaire de l’UNESCO,
– Huguette Tiegna, députée, ingénieure et docteure en génie électrotechnique,
– Christiane Sercomanens, adjointe au maire de Figeac et vice-présidente du Grand Figeac en charge des solidarités et des affaires sociales,
– Karine Espinaco, agricultrice,
– Lieutenante Sylvaine Lhardy, cheffe de la brigade de gendarmerie de Figeac et la gendarme Maeva Bellusso-Gorreri,
– Agnès Aubertin, présidente de l’entreprise France Noyer,
– Emilie Bohin, cheffe du service Espaces verts de la ville de Figeac,
– Emeline Mazet-Lacombe, ingénieure méthodes chez Ratier-Figeac,
– Maryline Pensiot, menuisière opératrice,
Chacune a ainsi pu retracer son parcours, les difficultés éventuelles rencontrées et la façon de les surmonter. Il a été mis l’accent aussi sur le fait de ne pas avoir peur de dénoncer au sein de l’entreprise les remarques sexistes répétées. « Les jeunes filles doivent pouvoir vivre sereinement », insistait Huguette Tiegna. Fut également abordé le thème de l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes. Agnès Aubertin se voulait alors rassurante en indiquant que la loi était intervenue dans ce domaine et encadrait désormais ce point, même si des progrès sont encore à faire. Une discussion à bâtons rompus donc destinée à encourager toutes les jeunes filles et les jeunes femmes présentes à croire en leur potentiel et à préparer leur avenir sans s’imposer elles-mêmes de barrière.
> Julie Bossion, ébéniste, n’était pas présente ce 11 mars mais son portrait a été publié dans la presse.