Fédération lotoise du Parti Radical et Radical-Socialiste : Un changement de nom, des instances renouvelées, un appel à l’action et à l’éthique
Raphaël Daubet, maire de Martel, est reconduit à la présidence.
Le Mouvement Radical, constitué par la réunification du Parti radical de gauche et du Parti radical valoisien en 2017 a changé ses statuts. Il reprend son nom historique : le « Parti Républicain, Radical et Radical-Socialiste », plus vieux parti de France. Raphaël Daubet, maire de Martel, est reconduit à la présidence de la fédération du Lot. Il est entouré de deux vice-présidents : Jean-Luc Laborie, maire de Cuzance, et Christophe Viersou. Marie-Claire Tassan est réélue trésorière et Guilhem Cledel, plus jeune maire du Lot, a été élu secrétaire général. Sur proposition de l’assemblée, Jean-Claude Requier a été élu président d’honneur, à l’unanimité. Le Parti radical s’inquiète pour la République, pour l’Europe, et de l’abstention qui risque de conduire le pays vers un naufrage dramatique. Il appelle depuis plusieurs mois à dépasser les clivages idéologiques pour soutenir le président de la République, candidat à sa réélection. Le débat s’est ensuite porté sur l’engagement local des élus, adhérents ou sympathisants. L’engagement a été pris de concentrer les efforts sur des actions concrètes pour le territoire. Une aide réelle doit être apportée à l’agriculture locale, aux entreprises, aux citoyens les plus fragiles. Il faut construire une ambition pour les jeunes lotois, à l’image de la préparation aux études de médecine inaugurée au lycée de Saint-Céré par exemple. Renouer, enfin, avec une écologie de l’action et du bon sens, dans la lignée de Michel Crépeau, ancien maire radical de La Rochelle. Raphaël Daubet a rappelé que le radicalisme est d’abord un humanisme républicain pragmatique, qui s’accompagne obligatoirement d’une certaine éthique. Ainsi, les radicaux du Lot s’engagent à ce que l’intérêt du territoire prime toujours sur les intérêts politiques. Ils sont prêts à travailler avec les élus de tous bords, chaque fois que cela peut être utile au département ou à ses habitants. Enfin, ils s’engagent à toujours faire prévaloir l’action et le dialogue sur les postures de communication. La discrétion et la sobriété dans la communication font partie de leur éthique politique. En ces temps inquiétants, c’est certainement le seul chemin pour réconcilier nos concitoyens avec la démocratie.
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