Face aux loups, la FDSEA, le Syndicat d’élevage Ovins, et les Jeunes Agriculteurs toujours mobilisés
Les attaques se multiplient et les dégâts sur les troupeaux ne cessent d’augmenter.
La FDSEA, le Syndicat d’Élevage Ovins et les Jeunes Agriculteurs du Lot communiquent sur le dossier de la prédation : « Depuis plusieurs mois maintenant, la présence du loup sur notre territoire est confirmée. Les attaques sévissent principalement sur le Causse central avec plus de 200 brebis tuées. Le travail syndical réalisé par la FDSEA, Le Syndicat d’élevage Ovins et les Jeunes Agriculteurs du Lot a permis la mise en place de tirs de défense simple dans l’objectif de protéger les troupeaux des éleveurs Lotois. Fin septembre, lors d’une visite sur une exploitation impactée par la prédation, Mireille Larrède, préfète du Lot a annoncé l’arrivée de la BMI (Brigade Mobile d’Intervention) présente sur notre territoire pour aider les éleveurs à protéger leurs troupeaux. Malgré les mesures prises par les éleveurs ovins, les attaques se multiplient et les dégâts sur les troupeaux ne cessent d’augmenter. L’élevage ovin est reconnu pour générer des services environnementaux précieux, il contribue à la préservation de la biodiversité et constitue un outil majeur pour l’entretien des paysages. Le pâturage des brebis, essentiel pour l’entretien des parcours, pelouses et bois, présents à plus de 60% sur notre territoire, joue un rôle important dans la lutte préventive contre les incendies. En revanche, la topographie de notre espace est propice à la prédation, en effet la grande présence de bois et de parcours rend la protégeabilité de nos troupeaux impossibles. Nous le réaffirmons, la présence du loup n’est pas compatible avec l’élevage lotois. L’élevage ovin représente également une activité économique importante, notamment pour un département comme le nôtre où la majeure partie des cheptels sont situés en zones défavorisées. La FDSEA, le Syndicat d’élevage Ovins et les Jeunes Agriculteurs restent mobilisés contre la prédation sur notre département, la filière ovine lotoise reste une filière fragile qui connaît un déclin du nombre d’éleveurs depuis les années 80. Le secteur ovin a besoin d’être soutenu pour continuer d’exister dans le paysage agricole français. »
Photo d’illustration archives