En Marche sur le terrain et l’appel à voter Macron contre l’extrême droite
Les comités locaux sont plus que jamais mobilisés.
« Si les gens veulent du changement, il faut voter Emmanuel Macron et pas Front National » lance Sébastien Maurel, référent Lot d’En Marche. Guillaume Lorca, en charge de la communication du mouvement, fustige la candidate frontiste et son programme : « Le FN n’a pas changé, c’est un parti familial. Il y a eu le père, maintenant la fille et demain la petite-fille. Ce n’est pas du renouvellement, c’est clanique. » Les marcheurs sont plus que jamais sur le terrain avant le deuxième tour de l’élection présidentielle dimanche prochain. « Ce ne sera pas sans lendemain. On continuera à aller à la rencontre des gens, à discuter. Nos comités locaux ont encore un avenir » annoncent les deux hommes.
> Les candidats d’En Marche pour les législatives seront désignés après l’élection présidentielle.
> L’appel de citoyens et d’élus à voter Emmanuel Macron : « Qu’elles qu’aient été les circonstances – et dans les plus terribles de son histoire – les Lotoises et les Lotois ont affirmé haut et fort leur attachement indéfectible aux valeurs de la République. Le 7 mai, le choix sera entre ces valeurs et la dérive vers un système dont on ne sait où elle nous conduirait. Personne n’ignore quels sont les amis et les partenaires de Madame Le Pen en Europe et dans le monde. Nous voterons pour Emmanuel Macron et appelons nos concitoyens à en faire de même. Le Front National mènerait notre pays au déclin en l’isolant et en l’enfermant dans ses frontières. Sortir de l’Euro et de l’Europe – ce qui a toujours été son projet – aurait des conséquences dramatiques sur les prix, d’abord, dont seraient victimes en premier les plus modestes et les classes moyennes, sur notre économie, ensuite, dans toutes ses formes, avec l’envolée des taux d’intérêt, l’accélération des délocalisations, l’arrêt des investissements étrangers en France. Le projet du FN porte les ferments d’une crise économique et sociale majeure et de tensions graves entre les Français. Certains disent ne pas vouloir choisir. Ne pas choisir, c’est choisir. C’est prendre le risque du pire. On ne peut affirmer son attachement aux valeurs de la République et du progrès social et, le 7 mai, ne pas choisir. Nous appelons tous les républicains du Lot, toutes les femmes et tous les hommes de Gauche, tous nos concitoyens, quelles que soient leur opinion et leur philosophie, à choisir le 7 mai le candidat qui porte les valeurs de la République. »
Parmi les premiers signataires :
Martin Malvy (ancien président de la Région, président du Grand Figeac), Jean-Marc Vayssouze (maire de Cahors), André Mellinger (maire de Figeac), Vincent Labarthe, (vice-président de la Région) Dominique Bizat, Vincent Bouillaguet, Véronique Chassain, Geneviève Lagarde, Caroline Mey-Fau, Angèle Préville (conseillers départementaux), Michel Sylvestre (maire de Gramat), Habib Fenni (maire de Sarrazac), Freddy Terlizzi (maire d’Alvignac), Mireille Figeac (maire de Gindou), Jean-Louis Griffoul (maire de Saint-Bressou), Christophe Proença (maire de Gintrac), Didier Labro (maire d’Arcambal), Bernard Landiech (maire de Cassagnes), Bernard Laborie (maire de Saint-Jean-Mirabel), Jean-Luc Nayrac (maire de Rudelle), Claire Delande (maire de Gagnac), Jacques Dupuy (maire de Montcléra), Didier Saint-Maxent (maire de Ladirat), Jacques Andurand (maire d’Aynac), Francoise Faubert, Christine Gendrot-Auger, Bernard Delpech, Michel Simon, Anne Stoullig Gerschel, Jacqui Basset, Guy Louradour, Jean-Michel Savignac, François Moinet, Alain San Juan, Michel Besse, Clément Lagarrigue, Marcel Moules, Christian Caudron, Franck Provence, Thierry Chassain, André Tulet, Agnès Sevrin-Cance, Francis Sevrin, Maurice Mouret-Teulet, Philippe Glorieux, Agnès Lerr, Mathias Vermesse, Yvette Boris, Stéphane Verdier, Anne-Marie Fortin, Julien Thomas, Antoinette Calvo, Gilles Fau, Marielle Alary, Geoffrey Sapin, Geneviève Jacquot, Laurent Fabre …