Emploi familial de la députée : La réponse de Dominique Orliac…
Elle est revenue sur le dossier.
Dans deux articles du 12 avril et du 17 mai, le Blog Politique de France 3 avait soulevé la question autour de la profession de pharmacien du fils de la députée, Dominique Orliac, et le cumul de cette qualité avec l’emploi d’assistant parlementaire. Dans un communiqué, la candidate PS/PRG aux élections législatives, est revenue sur le dossier : « Un journaliste a affirmé sur le blog de France 3 à deux reprises et sur le plateau de télévision de la même chaîne, que j’avais volontairement omis de préciser la profession de mon fils et qu’il aurait cumulé en 2013 un emploi de pharmacien et celui d’assistant parlementaire à temps plein. Autrement dit il m’a reproché d’avoir organisé un emploi fictif. Ces accusations sont fausses et la haute autorité sur la transparence m’a confirmé que mes déclarations étaient exactes. J’ai sollicité l’aide de mon fils en sa qualité d’étudiant en pharmacie pour m’aider dans mon travail parlementaire sur des sujets techniques et précis en relation avec ses compétences. Il a été notamment chargé de suivre de près l’évolution du projet de loi de financement de la sécurité sociale ainsi que les lois sur la santé et la politique du médicament. Je rappelle que j’ai été nommée rapporteur d’une proposition de résolution intitulée : « Science et progrès dans la République » et que j’étais également présidente du groupe de travail sur les maladies rares. Sans compter mes très nombreuses interventions en séance ou en commission sur le sujet. Ces éléments justifient largement le recours à un spécialiste du domaine de la santé et du médicament. Je précise que les salaires versés à mon fils pour ces contrats à durée déterminée et majoritairement à temps partiel, étaient largement inférieurs aux prétentions salariales d’un « vrai » spécialiste dans ce domaine. Les accusations de cumul d’emploi sont fausses mon fils n’a jamais travaillé pour moi sur les périodes où il a effectué des remplacements en pharmacie. Je considère que ces accusations sont diffamatoires et portent largement atteinte à mon intégrité en tentant d’assimiler cette « affaire » à des scandales ayant récemment défrayé la chronique. Je précise que j’ai transmis il y a plusieurs semaines ces éléments à monsieur Dubois qui n’a pas jugé bon de rectifier son erreur. J’envisage d’engager une action en justice afin de rétablir la vérité. »
> La rédaction de France 3 « confirme qu’elle n’a reçu aucun document ».