Elections sénatoriales 2023 : Raphaël Daubet, candidat « pour défendre le monde rural et les communes à une autre échelle »
Le maire de Martel et le président de Cauvaldor revient sur les raisons de son choix.
« Je veux poursuivre mon action à une autre échelle. Je ne veux pas un bâton de maréchal. Je me présente pour faire bouger les lignes ! » Raphaël Daubet, maire de Martel, et président de Cauvaldor, annonce sa candidature aux élections sénatoriales qui auront lieu en septembre prochain. Il poursuit sur sa volonté de continuer à travailler pour le territoire à une autre échelle : « Il y a des choses à impulser au niveau national. Je m’en suis rendu compte avec l’option santé qu’on a créée au lycée de Saint-Céré, et qui va être reproduite un peu partout en France. En 15 ans, j’ai occupé des mandats dans toutes les collectivités : adjoint, maire d’un village puis d’une petite ville, conseiller régional, vice-président de communauté de communes, conseiller départemental, président de Cauvaldor. J’ai un parcours républicain très complet et une grande expérience des institutions locales. J’ai l’énergie et l’expérience à la fois. Je peux apporter autre chose. Je défendrai le monde rural et les communes comme je l’ai toujours fait. Mais je suis particulièrement intéressé par les questions internationales. Les enjeux nationaux, et particulièrement ceux de la ruralité, qu’ils soient agricoles, climatiques, environnementaux, énergétiques ou migratoires dépendent largement de la géopolitique mondiale et de l’Europe. Dans la grande tradition des radicaux lotois, de Maurice Faure à André Boyer, j’aspire à siéger dans la commission des Affaires étrangères. C’est dans notre ADN. Mon père était aussi géographe. On ne se refait pas ! »
Sur son positionnement politique, il reste fidèle à sa famille : « Je suis radical de gauche, du PRG canal historique, devenu une branche du Parti Républicain radical et Radical-socialiste. J’ai adhéré au PRG à l’âge de 20 ans, et je n’ai jamais changé de parti. Respectueux de la démocratie, je me suis toujours plié aux choix qui ont été votés en Congrès National, y compris lors de la réunification des radicaux, comme Jean-Claude Requier ou Emile Zuccarelli. »
Raphaël Daubet en profite pour saluer le départ de Jean-Claude Requier et lui rend hommage : « Devenu un véritable pilier du Sénat, il a porté haut les couleurs du radicalisme lotois et de la ruralité, avec verve et panache… Sa truculence, sa culture, son goût pour les nourritures terrestres autant que spirituelles l’ont placé dans cette tradition lotoise des gens d’esprit restés proches de la terre. Je brigue sa succession en toute humilité, en sachant que je porterai une voix différente. Mais mon action sera empreinte des mêmes valeurs et du même humanisme. »
> Sur l’avenir de Cauvaldor s’il est élu sénateur, Raphaël Daubet n’a aucune inquiétude : « On a une méthode de travail et des projets bien engagés. J’ai réuni l’équipe des Vice-présidents. On sera en mesure de faire une proposition au conseil communautaire pour assurer la continuité jusqu’à la fin du mandat, dès le lendemain de l’élection. »
> L’homme fort de Cauvaldor est également revenu sur la réforme des retraites « qu’il n’aurait pas soutenue sous cette forme » : « Je regrette que le gouvernement ait abandonné l’idée d’une retraite à points. Il faut tenir compte des situations particulières. On est passé à côté du débat parlementaire. C’est regrettable. Mais le Sénat a montré son utilité. »