Elections législatives 2022 : Monique Goussu, candidate Reconquête sur la 1ère circonscription
Son suppléant est François Tesson.
« Je vis très bien ma campagne, je reçois de nombreux soutiens, oraux et écrits de personnes de Droite, PR (Parti Républicain) ou RN (Rassemblement National) qui me disent combien ils regrettent que l’appel à l’Union des Droites lancé par Éric Zemmour n’ait pas abouti et permis de constituer une alliance forte à la politique d’Emmanuel Macron reconduit pour 5 ans. Vous constaterez dans les deux circonscriptions la présence opportuniste de deux candidats RN hors département alors que le parti de Marine Le Pen n’a plus d’ancrage politique dans le Lot. Ce parachutage politique démontre que le RN rejette toute Union des Droites et tente de continuer à exister après avoir claqué la porte à de nombreux militants en faisant fermer leur permanence. Beaucoup de personnes que je rencontre m’apportent leur soutien et me disent qu’elles voteront pour moi car le parti Reconquête crée par Eric Zemmour suscite beaucoup d’espoir et renouvelle la classe politique au-delà du clivage gauche-droite qui n’est plus d’actualité » annonce Monique Goussu, candidate de Reconquête sur la 1ère circonscription, aux côtés de son suppléant, François Tesson.
Et de passer à l’offensive : « Les électeurs constatent chaque jour une baisse de leur pouvoir d’achat et s’en inquiètent fortement. Mais, ils ont aussi une conscience aiguë des enjeux démographiques et Identitaires. Ce que fait l’Union des extrêmes gauches à Grenoble illustre à leurs yeux la justesse des analyses d’Eric Zemmour depuis des années. A l’inverse de Marine Le Pen, il ne renonce pas à défendre l’identité et la culture française, l’école et le handicap en milieu scolaire, sujet que je connais bien ayant un petit-fils autiste confronté aux difficultés de l’intégration à l’école. M. Pradié s’intéresse à cette cause et a présenté des propositions de lois qui étaient censées faire l’unanimité au-delà des clivages politiques. Dans la réalité ces propositions sont restées vaines et les lois ne sont pas adoptées. Le bilan du mandat de M. Pradié est plutôt mince, beaucoup de communication et de promesses mais peu d’actes ! Nombre de Lotois sont déçus par son comportement à l’Assemblée Nationale, ses nombreuses absences en commission et à l’hémicycle et son manque d’implication sur les questions nationales sur lesquelles il était amené à se prononcer au nom de ses électeurs (Voir https://nosdeputes.fr/aurelien-pradie). Les engagements qu’il avait pris auprès des représentants des agriculteurs, des syndicats FDSEA et JA n’ont pas été honorés et M. Pradié a préféré déposer un amendement pour faire reconnaître l’appellation « chocolatine » plutôt que de défendre les producteurs lotois d’agneaux ou de truffes de la concurrence des importations étrangères à bas coûts autorisées par les accords de libre-échange signés par l’UE. Ce député qui joue le turbulent a également fermé les yeux sur l’implantation du méthaniseur de Gramat, alors que de nombreux scientifiques avaient fait part de leurs inquiétudes quant aux risques de nuisances et de pollutions environnementales. Des collectifs citoyens et des riverains opposés à cette implantation au cœur du PNRCQ l’ont pourtant sollicité. Au contraire, il a déclaré être un ardent défenseur de la méthanisation et vouloir « mettre tout le monde autour d’une table pour faire accepter collectivement la méthanisation ». Si M. Pradié avait voulu développer les énergies renouvelables, il aurait pu achever au cours de son mandat le parc photovoltaïque « Causse Énergie » à Séniergues qu’il a commencé il y a dix ans et pour lequel il a maintes et maintes fois communiqué et qui est aujourd’hui à l’abandon, bien qu’il ait reçu un avis favorable pour son implantation. Aurélien Pradié s’est retrouvé bon dernier en nombre de voix sur la liste aux élections municipales de Cœur-de-Causse (347 voix), soit 86 voix de moins que le premier (433 voix). Pas de quoi pavaner ! Beaucoup de Lotois se plaignent que le Lot est un désert médical, qu’on ne trouve plus d’infirmières pour les soins d’hospitalisation à domicile (lever, toilettes…). Je les comprends d’autant plus que l’hôpital de Cahors va encore fermer une quarantaine de lits faute de personnels soignants. Les EHPAD sont également touchés par ce manque de personnel, c’est inhumain. Il faut réintégrer tous les personnels soignants qui ont été mis de côté pour refus de vaccination alors, que l’on sait pertinemment aujourd’hui que vacciné ou non nous pouvons attraper le Covid et le transmettre. Il y a beaucoup de travail à faire pour remettre la France en marche et réparer toutes les dérives orchestrées par la gauche et par la droite depuis plus de 40 ans. Ils n’ont fait qu’affaiblir nos services publics, notre système social et hypothéquer l’avenir de nos enfants. Pour ce qui est de la candidate d’extrême gauche rebaptisée en Nupes, ce sont les mêmes arguments que la gauche au sens large nous assène depuis des années à savoir, travailler moins, plus de fonctionnaires, plus de dépenses de l’Etat, plus d’impôts, plus d’immigrations légales ou illégales, enfin rien de nouveau tout ce que les gouvernements successifs ont fait depuis quarante ans et tout cela nous a amenés à la situation actuelle à savoir le déclassement progressif de la classe moyenne rurale au profit des métropoles mondialisées et des populations étrangères ou d’origine étrangères toujours plus nombreuses. En fait M. Macron avec sa politique européiste et mondialiste prépare la créolisation ou le grand remplacement cher à M. Mélenchon et à ses alliés de circonstances. »
Elle conclut : « Nous travaillons pour accéder au 2ème tour. La majorité des candidatures ne sont pas sérieuses, elles ne portent aucun projet clair. Nous, nous avons un projet clair, pour la France et pour le Lot, celui de la reconquête économique et politique de la France, le maintien de notre souveraineté nationale, la défense de la ruralité, la fin de l’insécurité qui règne partout en France, même ici dans le Lot et le développement de notre belle civilisation…»
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