Elections législatives 2022 : La Nupes poursuit sa campagne dans le Lot
3ème réunion publique sur la 2ème circonscription.
Mercredi soir, Thierry Grossemy et Patricia Gontier, candidats de la Nupes sur la 2ème circonscription, ont animé leur troisième réunion publique à Biars. Une trentaine de personnes, dont plusieurs élus des communes environnantes, des représentants syndicaux, et des militants associatifs, y sont venus pour débattre de question de la création et de la répartition des richesses. Comme les précédentes, cette réunion visait à la fois à faire connaître le programme des candidats à la députation dans la circonscription, et à l’enrichir au travers des témoignages sur des situations rencontrées localement.
Avant même le début des échanges, un membre de la CGT d’Andros a pris la parole : « Je vous attendais justement sur la question de la création des richesses. Le thème du salariat est absent de cette campagne ». Thierry Grossemy et Patricia Gontier ont répondu en présentant quelques-unes des 650 mesures figurant au programme de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale. De l’augmentation du SMIC à 1500 euros dès le mois de juillet à la retraite à 60 ans, en passant par la lutte contre l’uberisation, c’était l’occasion pour les candidats de la Nupes « de réaffirmer leur détermination à se battre pour la dignité des plus précaires. »
Et parmi eux, les paysans des petites exploitations, dont un représentant de la Confédération paysanne qui a témoigné : « Quand une usine ferme, il y a un reportage, un article dans le journal. Le monde paysan lui, connaît un plan de licenciement massif dans l’indifférence générale ! » Pour les candidats, il faut supprimer le système des aides à la surface de la PAC, dénoncer les traités de libre-échange et revoir le mode de fonctionnement de la SAFER afin de permettre aux agriculteurs de retrouver leur autonomie.
Le témoignage suivant a pointé les conséquences de l’ouverture des chemins de fer à la concurrence en termes de service public, d’empreinte carbone mais aussi d’effets sur le personnel de la SNCF et s’est achevé par une apostrophe aux candidats : « A l’heure où l’urgence écologique ne peut plus être ignorée, il est temps que nous soyons à la hauteur des opportunités que nous offre le rail. Que comptez vous faire pour remettre les services publics sur les rails ? » Thierry Grossemy a répondu sur le démantèlement inacceptable des services publics et s’est engagé, une fois élu, à lutter pour l’égalité d’accès de toutes et tous à des services publics de qualité répondant aux besoins de la population.
Les échanges se sont poursuivis tard dans la soirée autour de la dégustation de produits locaux.
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