Elections législatives 2022 : Energie et écologie au programme d’Huguette Tiegna
La députée et candidate de la Majorité présidentielle a animé une rencontre-débat à Limogne.
Le 24 mai dernier, Huguette Tiegna députée et candidate à sa réélection, et sa suppléante Chantal Lacassagne, étaient à Limogne-en-Quercy pour une réunion-débat sur le thème de l’énergie et de l’écologie. Ce débat était précédé d’une conférence « Pourquoi et comment sortir du pétrole ? » par Annick Thomas, Docteur es sciences. La France consomme une énergie pour 50% électrique (décarbonée à 92%) et l’autre 50% fossiles (pétrole, gaz, charbon). De par l’utilisation de ces énergies fossiles, la France émettait en 2019 (avant le covid) environ 440 Millions de tonnes de CO2/an soit 20% de moins qu’en 1990 en accord avec les objectifs qui étaient fixés.
« Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le gouvernement et sa majorité veulent transférer les secteurs les plus consommateurs d’énergies fossiles notamment le transport (36% de la consommation), et le chauffage résidentiel (17%) vers l’électricité. Ceci explique les aides à l’achat et au leasing de véhicules électriques pour les particuliers, les incitations au chauffage électrique (pompe à chaleur) et d’autres projets solaires et géothermie dans les nouvelles constructions. Il incite également les industriels à faire migrer leurs activités vers l’électricité et l’hydrogène (19% de la consommation des énergies fossiles pour la construction et les manufactures et 17% pour les industries liées à l’énergie). Diminuer nos besoins en énergies fossiles en les reportant sur l’électricité va requérir de produire rapidement plus d’électricité puisque nous consommons actuellement quasiment tout ce que nous produisons » a précisé Annick Thomas.
«Pour répondre à cet accroissement de demande en électricité, le gouvernement a commencé à édifier des parcs d’éoliens marins, et continue d’aider à l’augmentation des surfaces de panneaux photovoltaïques. En parallèle, des centrales nucléaires seront mises en chantier pour compléter nos besoins en électricité à l’échéance de 2035. L’avenir de nos besoins énergétiques pourrait – espérons-le – être assuré par le nucléaire de fusion : le projet de recherche ITER suscite actuellement beaucoup d’effervescence dans les startups de l’énergie. Notre ambition est de sortir des énergies fossiles, nous le devons à la France, pour le climat, pour notre souveraineté, pour les jeunes générations. Pour réussir nous mettons l’accent sur les transports du quotidien en milieu rural, nous avons commencé à investir dans le verdissement des transports : ferroviaire, vélo, mobilités électriques et hydrogène. Par exemple dans le Lot c’est la rénovation des trains de nuit : 2,2 milliards investis dans la ligne POLT, 1,8 million dans la gare de Figeac, 300 000 euros pour l’accessibilité de la gare de Souillac, c’est du concret. Notre projet est d’investir dans les énergies renouvelables (le solaire avec un objectif : d’ici 2050, multiplication par 10 pour arriver à 100GW et l’éolien en mer avec un objectif : 50 parcs éoliens en mer 2050) et le nucléaire avec la construction de 6 nouveaux EPR. Mais surtout continuer d’aller vers plus de sobriété énergétique avec au moins 700 000 logements rénovés par an et protéger nos citoyens face aux hausses de prix. Notre projet aux côtés d’Emmanuel Macron et de la première Ministre est le seul crédible. Sortir du nucléaire n’est pas notre projet. Car en réalité, c’est se passer d’une énergie souveraine, et accepter de connaître à nouveau des black-out énergétiques ou des dépendances par rapport aux pays voisins, et en premier lieu la Russie » a conclu Huguette Tiegna.
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