Elections législatives 2022 : Bruno Lucas et Stéphane Sacco ont détaillé leur programme
Retour sur la réunion publique du 1er juin.
Lors de la réunion publique de la Fédération de la Gauche Républicaine, organisée à Figeac le 1er juin, Bruno Lucas et Stéphane Sacco ont eu l’occasion de détailler leur programme de politique générale et les sujets concernant le territoire de la 2ème circonscription du Lot. Rappelant leur positionnement politique, indépendant de toute alliance électorale, engagé pour une stricte conception de la laïcité, ils ont énuméré les points forts d’un projet largement inspiré de celui d’Arnaud Montebourg : « Pour la démondialisation dans le contexte d’un monde redevenu dangereux (Crise Covid et conflit en Ukraine), l’heure est à la réindustrialisation du pays pour restaurer sa souveraineté économique, politique et alimentaire. Pour une transition énergétique soucieuse du budget des plus fragiles, nous prônons le maintien de la filière nucléaire et le développement des énergies renouvelables pourvu qu’elles soient socialement acceptables et adaptées aux contextes des territoires. Pour une revalorisation des salaires, des retraites et des minima sociaux, nous préconisons une réforme fiscale fondée sur une progressivité qui n’oublie pas de taxer les plus hauts revenus et une taxe carbone aux frontières extérieures de l’Europe pour retrouver la compétitivité des productions « Made in France », facteur de relance et de fait, d’une politique salariale qui éradique le phénomène des « travailleurs pauvres. » Enfin, ils ont détaillé l’un et l’autre leur conception d’une VIème République appuyée sur une représentation proportionnelle de tous les courants de pensée. S’agissant des problèmes qu’ils ont identifiés sur le territoire, ils se sont engagés « à porter la revendication des territoires ruraux défavorisés en termes de dotations, de recul des services publics et de transferts de charges payées par les contribuables. » Enfin, pour notre agriculture défavorisée par des conditions d’exploitation difficiles, ils en ont appelé « aux pouvoirs publics pour intervenir dans les négociations entre producteurs et acheteurs agroalimentaires, afin de restaurer, par des mesures de contrôle des prix, des marges toujours insuffisantes. »
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