Elections départementales 2021 : « La détermination » d’Edith Lagarde et de Frédéric Gineste sur le canton de Gourdon
L’équipe de « Bouriane demain » fait le point.
Edith Lagarde, Frédéric Gineste, Carole Gerbeau et Jean-Marc Boyer, la liste « La Bouriane demain », ont lancé leur campagne sur le canton de Gourdon dans le cadre des élections départementales des 20 et 27 juin. Entretien.
> Medialot : un point sur la campagne
Edith Lagarde et Frédéric Gineste : nous nous préparons à cette élection depuis plusieurs mois. Notre candidature est le fruit d’un long et acharné travail de concertation, d’écoute, d’échanges. Nous sommes confiants car seul le travail et l’ouverture d’esprit peuvent mener à la victoire. Une bonne campagne, c’est donc l’expression d’une réflexion, d’une volonté, d’une énergie. Mais c’est aussi le respect des électeurs, en restant sur le « fond », constructif et digne.
> M. : quelques mots sur l’équipe
E. L. et F. G. : avant tout, nous voulions proposer aux électeurs des personnes actives, identifiées, engagées et représentant l’ensemble des communes du canton car c’était une attente forte de la quasi-totalité des élus. Autre critère, nous voulions des personnes en capacité de rassembler, ouvertes et prêtes au débat en sortant des querelles partisanes, tout en acceptant la contradiction. Enfin nous avons voulu répondre à une attente significative des habitants en proposant des personnes jeunes, modernes et énergiques, disponibles pour agir sans la contrainte de tout autre mandat rémunéré. Carole Gerbeau et Jean Marc Boyer, en respectant cette éthique, nous font l’honneur d’être nos suppléants.
> M. : quelle priorité pour la Bouriane ?
F. G. : vous savez, je suis né et j’ai grandi à Gourdon, je connais toutes les pierres, tous les quartiers, de la rue zig-zag à la Poussie. J’ai porté les couleurs de ma ville en football, judo, natation, athlétisme, j’ai travaillé à la MJC, au service des sports… Mais malgré cet amour pour la capitale de la Bouriane, je sais que les limites du canton ne s’arrêtent pas à la butte. Je sais l’indispensable nécessité pour ce territoire d’arriver, demain, à fédérer les 18 communes. Gourdon et la Bouriane ont besoin d’un cap et de conseillers en mesure de l’incarner, de se projeter et de rassembler. Demain, c’est une Bouriane forte, unie et entraînante qui doit siéger à l’assemblée départementale.
> M. : quelle place pour le canton ?
E. L. et F. G. : nous nous inscrivons totalement dans les actions entreprises par Serge Rigal et ses équipes. Dans le même état d’esprit que le président, nous sommes convaincus que la Bouriane trouvera sa vraie place sur l’échiquier départemental si nous sommes élus. Un de nos objectifs sur le canton est de créer une entité touristique « la Bouriane » qui soit identifiée entre les vallées de la Dordogne et du Lot, le Causse et le Périgord.
> M. : Edith donnez-nous votre idée sur le développement énergétique demain ?
E. L. : dans le domaine de l’énergie, nous devons localement diversifier notre production électrique mais en priorisant les sources d’énergie adaptées à notre territoire : soleil et biomasse. 2 exemples concrets vertueux : pour la biomasse, un bel exemple de circuit court la réalisation de la chaufferie de Gourdon par le SYDED avec la production de copeaux de bois par la scierie de Payrignac. De même, le projet de centrale solaire photovoltaïque en cours d’étude au Vigan sur un terrain communal, permettra d’envisager une production locale d’électricité dont pourra bénéficier la population. Il faut cependant bien réfléchir aux lieux d’implantation de ces projets de centrales solaires pour qu’ils n’impactent pas négativement la qualité de nos paysages, atout du développement touristique et s’assurer que les parcelles exploitées ne soient pas détournées de leur utilisation première qui est agricole. Ce sont donc 2 exemples possibles d’investissements intelligents de nos collectivités au service de la transition énergétique et à la réappropriation du pouvoir de décision par les citoyens réunis en coopérative à but non lucratif. L’intérêt commun doit prévaloir sur les intérêts privés. Le département doit ainsi participer, coordonner et accompagner demain les différents projets de production d’énergie pour en faire bénéficier directement le territoire.
Photo : de gauche à droite Edith Lagarde, Carole Gerbeau, Frédéric Gineste, et Jean-Marc Boyer