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Du poids des mots (du livre du député) au choc des photos (du sélectionneur du XV de France nu comme un ver) 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– C’est la (mauvaise) blague de la semaine pour les intéressés comme pour la France de l’Ovalie. Le sélectionneur lotois du XV de France, Fabien Galthié, et sa compagne, l’artiste Helena Noguerra, ont été photographiés dans le plus simple appareil sur une plage normande. Les clichés sont publiés par le magazine Voici (édition de ce vendredi), indique Le Parisien. Le couple a décidé de porter plainte. Pour le sélectionneur qui souhaitait se reposer après l’élimination face à l’Afrique du Sud, les vacances ont fait pschitt. Et sur la toile, les réactions n’ont pas tardé. « Avec ou sans lunettes ? » s’interroge par exemple Guillaume Saquet. « Un couple plus si secret » commente plus sobrement Madame Figaro alors que Marion Alombert, directrice de la rédaction de Voici a précisé dans Le Parisien, déjà cité : « Ces photos ont été prises sur une plage publique, où ils n’étaient pas seuls. Un moment de détente spontanée que nous avons choisi de montrer. L’article n’est absolument pas négatif ou dégradant, au contraire. C’est un couple très beau et très amoureux ». La conclusion provisoire à un certain BoubouSauvéDesEaux : « Le surréalisme surgit toujours là où on l’attend le moins. »

– S’il n’y avait les débats autour du chemin de fer, de son passé et de son avenir, on finirait par s’ennuyer. Cette semaine, on a ainsi vu passer une vidéo postée par le collectif Ferroviaire Occitan de la future voie verte vers Montbrun. Avec cette légende : « La voie ferrée n’est plus. Honte aux destructeurs du rail. » Des images qui ont consterné Arnaud Kubacki : « J’espère qu’il ne vont pas bitumer cela, ce serait un écocide ! » Pourtant, un autre sujet a mobilisé les internautes : la mauvaise passe de Railcoop, la société coopérative lotoise placée en redressement judiciaire. Son projet de ligne transversale entre Lyon et Bordeaux est donc menacé. « Ce qui est dramatique, c’est que cette chute pour des raisons essentiellement de mauvaise gestion et mauvaise anticipation, jette un doute et une méfiance sur tout futur opérateur alternatif qui n’est pas déjà exploitant… Le mal est fait et il dépasse Railcoop » commente sévèrement Godefroy Marquis de la Robustesse. « Il y a les bonnes intentions et il y a la réalité économique… » relève avec pragmatisme BetRiver. Et la conclusion d’un certain Gérald Lefebvre : « Railcoop est victime de la fin de la mobilité. L’illusion de la mondialisation heureuse est terminée. La population ressent que la relocalisation équivaut à la vie des grands-parents… » On notera néanmoins que les dirigeants de la coopérative ne baissent pas les bras. « La liaison Lyon-Metz figure dans le projet Railcoop de liaisons interrégionales à rouvrir » souligne ainsi Bernard Gazet. A noter que le compte Twitter de la société n’est plus actif depuis le 29 septembre. 

– C’était donc ça. Les posts un brin mystérieux du député Aurélien Pradié s’apparentaient à une forme de teasing, mettant en exergue la date du 16 novembre. C’est à cette date que sortira son livre « Tenir bon », selon Le Parisien, qui évoque « un nouveau jalon posé sur le parcours de l’ambitieux élu du Lot ». Sur le site des éditions Bouquins, on en sait davantage aussi sur le contenu : « Dans un récit aussi direct qu’intime, il évoque son enfance lotoise bousculée par l’adversité, son parcours atypique d’homme de droite sur une terre de gauche, ses combats, ses doutes, sa foi, son père, mais aussi son admiration pour Joseph Kessel et Jacques Chirac. Tenir bon, pour Aurélien Pradié, c’est incarner une volonté de résistance face à ce qui nous invite aujourd’hui à lâcher prise. C’est opposer au laisser-aller et au relativisme ambiant une parole exigeante et libre, dont nous n’avons jamais eu autant besoin. À travers des scènes de sa vie d’élu du peuple, il brosse un tableau incisif de notre vie publique et déploie une réflexion qui nous invite à retrouver la force des idéaux. » Le parlementaire sera présent en avant-première à la foire du livre de Brive le 10 novembre. Avant une grande tournée de promotion à travers les librairies de France et de Navarre, peut-on imaginer…

– Notre plongée dans les archives nous amène cette semaine au 31 octobre 1924, il y a juste 99 ans. Le Journal du Lot reproduit des extraits d’une interview du sénateur-maire de Cahors, parue dans le Courrier du Centre. « M. de Monzie, sénateur du Lot, président de la commission des affaires russes, qui avait conclu à la reconnaissance des Soviets, a bien voulu nous recevoir et nous faire les déclarations suivantes : « Je m’attends aux critiques. Mais quant à présent, quelles qu’elles soient, je les tiens pour prématurées et inopérantes. A-t-on obtenu quelque résultat avec la politique d’expectative dont usèrent Millerand et Poincaré ? Non. Ils en ont usé et l’ont usée. Les Bolcheviks ne sont pas venus à résipiscence. Qu’on nous laisse donc essayer d’une autre méthode. A l’œuvre on jugera les ouvriers, c’est-à-dire Herriot et ses collaborateurs des négociations franco-russes, dont je suis. » 

– « Je représente un pays où les porteurs de fonds russes sont nombreux. Avez-vous entendu dire que je ne m’occupais pas de très près des intérêts de Cahors, ma ville, et de ses habitants. Concluez sur ce que vous savez de moi. Présumez par là ce que sera mon attitude pour sauver de la débâcle cette partie de notre créance. » Nous demandons à M. de Monzie : « En somme, ce qui vous réjouit dans l’acte d’hier, c’est d’y voir une application de votre doctrine sur la diplomatie de la présence ? » M. de Monzie a vite fait de nous répondre : « Oui certes, je n’en démords pas de ma théorie. Je ne la modifie pas quand les Bolchevicks sont insupportables ou les évêques et moines insubordonnés. Il est vrai, ajoute-t-il, qu’il y autant de différence entre les hautes figures de Moscou et les communistes forts en gueule de nos réunions publiques qu’entre l’évêque de Cahors et le pape Benoît. – Irez-vous à Moscou comme ambassadeur ? – Non, selon toute vraisemblance, malgré les délicates invites du président du Conseil. Je n’irai pas plus à Moscou que je n’ai été à Rome. Je n’irai pas davantage au Canossa rouge qu’à l’autre. Il y a les hommes et puis il y a les tâches. Elles seront lourdes les tâches de la conférence de Paris. Dites-vous bien que ce sera rude et long pour que la France recouvre ce qui lui est dû. » Hélas, mille fois hélas… Artisan du rétablissement des relations diplomatiques avec Moscou comme il l‘avait été avec l’Italie de Mussolini, Monsieur de Monzie a eu beau enchaîner les conférences et les négociations, jamais les emprunts ne furent remboursés… 

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