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Du manque d’inspecteurs du travail, des marchés de Figeac Aéro et de la Sœur courage de Vayrac 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– Nos confrères de L’Humanité s’en émeuvent : « Quatre millions de salariés sont privés d’accès à l’inspection du travail… » Le journal regrette que le projet de recrutement de cent nouveaux postes d’inspecteurs ait été passé à la trappe. Il publie du coup une carte de France des départements où cette situation est alarmante. On y apprend ainsi que dans le Lot, plus de 40 % des postes à l’inspection du travail sont vacants. Tous nos voisins sont mieux lotis, à commencer par le Tarn, le Gers et la Dordogne (0%).

– Connaissez-vous les « aiguilles » de Figeac ? Le compte du site Monumentum (qui est dédié aux monuments historiques de la célèbre base Mérimée du ministère de la Culture) nous rafraîchit la mémoire. « Les aiguilles de Figeac sont au nombre de deux. Deux autres, situées au nord et à l’est de la ville, ont disparu. Celle située sur la route nationale mesure 14 mètres de haut. Construite en calcaire, sa section est octogonale et son socle carré. La partie supérieure, qui avait disparu, a été refaite en grès sur une hauteur de 4,50 m. L’autre aiguille, située à l’ouest, sur la route menant à Lissac, mesure 10,50 m de haut. Sa section et son socle sont octogonaux. Elle est entièrement construite en grès. Sa partie supérieure, également détruite, a été refaite sur 2,50 m. Ces quatre obélisques indiquaient les limites du domaine de juridiction de l’abbaye de Saint-Sauveur. Elles remonteraient à la fin du XIIIème siècle. »

– On reste dans cette ville avec cette information économique diffusée par le site spécialisé ActusnewsWire : « Figeac Aéro, partenaire de référence des grands industriels de l’aéronautique, annonce le gain de trois nouveaux marchés de pièces d’aérostructures auprès de clients nord- américains, qui représenteront en vitesse de croisière un chiffre d’affaires annuel cumulé d’environ 6 M€, sans pour autant nécessiter d’investissements capacitaires. » Plus précisément encore, la société lotoise sera amenée à produire des pièces en aluminium. Elles sont destinées à différents composants, allant de la voilure à la nacelle, de programmes de jets d’affaires ainsi que des mono-couloirs Airbus A220 et de la famille A320.

– On termine ce chapitre figeacois avec ce rappel anniversaire de Stef : « Le 4 mars 1832 décès à Paris de Jean-François Champollion, premier à déchiffrer les hiéroglyphes, il est considéré comme le père de l’égyptologie. » Il précise que sa tombe se situe dans la 18ème division du cimetière du Père Lachaise. Il faut dire que dans sa courte bio sur X (ex- Twitter), Steph se dit « taphophile ». Autrement dit qu’il nourrit un intérêt pour les cimetières et les tombes. Ainsi que la photo accompagnant le post le démontre, celle de Champollion présente la forme d’un obélisque. Evidemment. Parmi les réponses au message, ces précisions d’un certain Thierry : « Génie mort trop jeune, 42 ans. Il maîtrisait outre les hiéroglyphes égyptiens le latin, le grec mais aussi le gaulois, l’arabe, le phénicien, le chinois et même les hiéroglyphes mexicains et la langue copte. »

– On a vu passer ce post signé Comeparrazar (sic) : « Dites, c’est joli Cahors pour y vivre ? Je commence à regarder les affectations pour mon concours… Je checke toutes les zones noires où je risque de me retrouver et le Lot en fait partie ! Mais je préfère encore Cahors à Ajaccio ou Beauvais, hein ! » Et parmi les réponses, celle-ci : « Cahors c’est petit, c’est pas ouf, y’a pas grand chose à faire mais c’est mignon et la région est superbe. Et c’est toujours mieux que Beauvais. »

– Tiens, cela fait quelque temps qu’on n’a pas évoqué dans cette rubrique les vicissitudes de la ligne POLT. Alors voici ce tweet d’Alex, conducteur de train : « Paris – Cahors au menu ce soir ! Pluie, adhérence très réduite, 14 voitures et une loco pas en grande forme ! Bien content d’arriver ! » Un follower lui demande ce qu’il faut comprendre par  « locomotive pas en grande forme »… Réponse : « Plusieurs disjonctions dont une fois avec un des deux moteurs qui s’est isolé mais j’ai pu le remettre en service fort heureusement ! » Autres réactions de spécialistes : « Faut vraiment faire quelque chose, il y a trop d’incidents ces derniers temps. » Et encore, concernant la loco : « Ils ont refait la peinture, la carrosserie tient bien au moins. Elle n’est pas de première jeunesse. Elle trainait ses pantos du côté de Marseille début 2000. »

– Notre plongée hebdomadaire dans les archives nous amène à rendre hommage à une femme formidable (deux jours après le 8 mars…) : sœur Louise Barrot. Vous en connaissez beaucoup, des Lotois ou Lotoises qui  ont été décoré(e)s de la Légion d’honneur par le Président de la République en personne, et au Palais de l’Elysée, s’il vous plaît ? C’est bien le cas de cette religieuse, Louise Barrot, née à Vayrac le 31 mai 1864… On lit ainsi dans le quotidien La Croix en date du 29 janvier 1939, sous le titre « A l’Elysée » : « Le président de la République a remis les insignes d’officiers de la Légion d’honneur à Mme Barrot, en religion Sœur Louise, supérieure de l’hôpital civil de Nancy. La croix de chevalier lui avait été remise au lendemain de la guerre par le maréchal Foch. » Et encore, à cette date, on ignorait encore que quelques mois plus tard, la religieuse allait faire front une nouvelle fois avec bravoure… « Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fit preuve d’héroïsme en barrant de son propre corps l’entrée de l’hôpital Central aux troupes allemandes qui s’apprêtaient à occuper l’établissement. Les Allemands, fermement décidés à pénétrer à l’hôpital, l’adossèrent à un arbre et ils étaient sur le point de la fusiller quand, par un hasard miraculeux, un officier allemand survint à ce moment et reconnut sœur Louise qu’il avait rencontrée pendant la Première Guerre. Grâce à l’intervention courageuse de sœur Louise, l’hôpital Central ne fut jamais occupé par les Allemands contrairement à la plupart des autres établissements des Hospices civils de Nancy, mais resta réservé aux Français civils et militaires. » Source : Pr Jean Louis Grilliat, sur le site d’histoire des professeurs de médecine de Nancy. 

– Ayant rejoint la congrégation des sœurs de Saint-Charles, Louise Barrot effectua son noviciat au pensionnat de Pont-à-Mousson, puis enseigna dans la région parisienne. En 1903, elle devient infirmière à l’Hôpital civil de Nancy, dont elle est bientôt supérieure et directrice de l’Ecole d’infirmières. « Douée d’une intelligence supérieure, elle possédait en outre une grande force de caractère et une puissance de travail remarquable. Dans ses rapports quotidiens avec les autres religieuses, le personnel et tous ceux qui l’approchaient, elle savait faire preuve à la fois de bonté et de fermeté. Animée d’un grand esprit de charité, aucune détresse ne la laissait indifférente » écrit le Pr Grilliat. Cependant, c’est durant la guerre que la Quercynoise démontra des qualités exceptionnelles. « D’un patriotisme ardent, sœur Louise fit preuve, aux heures tragiques de la guerre 1914-1918, d’un dévouement héroïque. » 

– « On la vit, jour et nuit, au chevet des malades et blessés, les entourant des multiples attentions maternelles dont elle avait le secret, ayant toujours pour eux le bon mot, la parole qui encourage et qui console selon l’hommage du vice-président Philippe Houot. Sa conduite courageuse lui valut de flatteuses décorations, marques d’estime et de reconnaissance des autorités civiles et militaires : le 7 janvier 1916, le Président Raymond Poincaré venu à Nancy en témoignage de sympathie à la population qui venait d’essuyer de terribles bombardements, se rendit à l’Hôpital civil pour y visiter les victimes. Le général Desprez proposa alors au Président de citer à l’ordre du détachement d’armée de Lorraine, sœur Louise pour sa noble conduite et son dévouement aux malades. Le général décrocha de son dolman la croix de guerre avec palme qu’il portait et la remit à Raymond Poincaré qui l’épingla sur la poitrine de sœur Louise. Puis, par un décret présidentiel du 20 décembre 1918, sœur Louise fut promue dans l’ordre de la Légion d’Honneur au grade de chevalier. Le 29 décembre 1918, ce fut le maréchal Foch lui- même qui vint remettre de ses propres mains cette décoration à sœur Louise, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires. » Sœur Louise Barrot ne verra pas hélas la Libération, et décède le 23 février 1942 à l’âge de 77 ans, après quelque 55 années de vie religieuse, dont 39 passées à l’hôpital Central. Le 28 février, une brève nécrologie paraît dans Le Journal du Lot : « Vayrac. C’est avec un vif regret que nous avons appris la mort de notre compatriote Ursule Barrot, en religion sœur Louise, de l’ordre de Saint-Charles de Nancy. Sœur Louise, originaire de Vayrac, était une personnalité distinguée, très connue et appréciée. Supérieure de l’hôpital central de Nancy, elle était d’un dévouement sans bornes, d’une activité infatigable. Elle était décorée de la Croix de guerre 1914-1918, de la médaille d’or de l’assistance, et commandeur de la Légion d’honneur. Le président de la République lui- même avait tenu à lui remettre, à l’Elysée, la cravate rouge. Nous saluons la mémoire de notre regrettée compatriote qui illustrait son ordre et qui honorait grandement sa petite patrie, Vayrac. » Dans l’émotion, le correspondant local a attribué le grade de commandeur à la religieuse. Peut-être que Sœur Louise en aurait souri… 

 

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