Du gospel pour ne pas oublier
La cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage s’est conclue en musique.
La place Mitterrand, à Cahors, accueillait dimanche 10 mai, une cérémonie à l’occasion de la journée commémorative de l’abolition de l’esclavage en France métropolitaine. « Cette année, nous sommes plus nombreux. Et en plus, il y a le soleil et la préfète » s’est réjoui, Alexandro Attely, président du Cahors Gospel Festival qui bat actuellement son plein. Après les prises de parole des représentants de la Ligue des droits de l’homme et d’Amnesty International, et de l’adjointe à la culture, Françoise Faubert, deux enfants des espaces sociaux de Cahors, Eric et Rosa, ont réaffirmé en choeur que « l’esclavage sous toute ses formes, doit disparaitre à jamais. »
Catherine Ferrier, la préfète du Lot, a lié devoir de mémoire et gospel : « On doit toujours se souvenir. Ce que nous dit le gospel est un message éternel. C’est un chant de lutte contre l’esclavage et le racisme. Le gospel criait la douleur et entretenait l’espoir. » La cérémonie s’est achevée par « Standing in the need of prayer ». Du gospel du présent pour ne pas oublier le passé.