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Du foie gras et du malbec du 11 novembre au tableau disparu du musée de Cahors


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.

– Quelques retours sur le 11 novembre et la commémoration de l’armistice de 1918. Avec pour débuter ce menu du déjeuner « offert » à l’Hôtel de Matignon le 11 novembre 2018 par le Premier ministre Edouard Philippe à ses invités (élus et représentants d’organismes divers) à l’occasion du centième anniversaire de cet événement historique : « Pressé de foie gras mi-cuit et artichauts de Macau à la vanille, chutney de tomates cerises. Paleron de boeuf du Limousin mijoté en cocotte, nid d’abeilles en macaronis, cèpes, oignon et carotte rôtie. Biscuit friand à la marmelade de clémentines, mousseline aux marrons glacés. Vins : Clos Triguedina 2014 Cahors (Jean-Luc Baldès), Château Bellegrave 2010 (Pomerol). » Source : l’excellent compte Menustory. 

– On poursuit avec une carte de France publiée par l’écrivain et réalisateur Olivier Marchon, auteur d’un « Atlas de la France incroyable » (éditions Autrement). Réalisée par la géographe-cartographe Aurélie Boissière, elle représente les départements de France métropolitaine ayant payé le plus lourd tribut en nombre de « morts pour la France » (par rapport à la population du département selon le recensement de 1911). C’est la Lozère qui fut la plus meurtrie (seul département à plus de 5%). Suivent une douzaine de départements – dont toute la Bretagne et l’Aveyron – entre 4 et 5 %. Le Lot est dans le groupe suivant, avec un chiffre situé entre 3,5 et 4 %, comme le Cantal et la Dordogne. La moyenne nationale est de
3,4 %. 

– Saluons ensuite la mémoire de Louis Couture, « jeune paysan du Lot mort au front en 1917 », auquel l’historien Nicolas Savy rend hommage sur son compte Facebook via une émouvante vidéo. Né à Mauroux le 19 février 1897, il fut tué le 22 août 1917 à Avocourt, dans la Meuse. Soldat du 92ème régiment d’infanterie, il avait 20 ans, 6 mois et 3 jours quand il est mort. Et il avait déjà combattu plus de 330 jours dans les terribles conditions que l’on sait. Ses parents disposèrent une plaque avec photo sur sa tombe dans le cimetière de Cabanac, hameau sur le nord de la commune. Elle est toujours là… Et le souvenir de Louis aussi. Un héros (presque) anonyme parmi des millions d’autres. 

– Pour clore ce chapitre, une réflexion sur X (ex-Twitter) de Rémi Branco (vice-président du Conseil départemental) : « Certains trouvent ces commémorations inutiles ou coûteuses. Pourtant, dans des milliers de communes, elles sont un temps de recueillement et de partage précieux qui rassemble toujours. A l’apéro de clôture à Puy-L’Évêque, on a parlé de Trump. Étions-nous si éloignés du sujet ? » 

– On change de sujet, justement. Avec ce portrait dans le magazine Terre de Vins de Fabien Jouves, qui sera présent à la mi-décembre au rendez-vous Bordeaux Tasting. On lit notamment : « Aujourd’hui âgé de 40 ans, Fabien Jouves (…) est, indubitablement, l’un de ceux qui ont montré la voie à un nouveau style de vins de Cahors, dans le respect du terroir le plus noble et en harmonie avec des convictions environnementales solidement chevillées au corps. Né dans une famille d’agriculteurs qui jusque-là vendaient leur vin en vrac au négoce, Fabien n’a que 21 ans lorsqu’il reprend l’exploitation et crée son domaine, le Mas del Périé. De formation scientifique (il se destinait à la médecine avant de s’orienter vers une formation d’œnologue à Bordeaux), il identifie tout de suite la nécessité de sublimer ce fameux causse calcaire du Kimméridgien, un terroir rude qui, en 2006, « n’est pas le plus en vue à Cahors, où certains ont historiquement privilégié la vallée du Lot, alors que ce causse a tout en commun avec les grands terroirs bourguignons et permet un mariage exceptionnel entre calcaire et malbec ». (…) La gamme des vins de Fabien Jouves se divise entre « vins de soif » issus partiellement d’une activité de négoce (…), et « vins de terroir » qui ont pour ambition de transmettre au mieux l’adéquation entre sol et cépage, l’identité de lieu et la notion de minéralité, mais aussi le potentiel de garde » 

– A signaler cette carte diffusée par l’IGN (comprendre désormais Institut national de l’information Géographique et forestière) qui colorie la France en fonction du temps d’accès à une gare TGV. On y note que Cahors et la moitié sud du Lot ne sont pas les plus mal servis. Sauf que cette carte (fournie d’ailleurs par la SNCF) est pour l’heure un brin trompeuse. Il y a certes des TGV qui s’arrêtent à Montauban : mais pour l’heure, ils empruntent une voie « normale ». La même carte en ne prenant en compte que les gares desservies par des LGV serait bien différente ! Certains internautes remarquent ainsi : « En Bretagne, le TGV va à la vitesse d’un TER, mais au prix d’un TGV et sans les réductions possibles d’un TER ! » 

– Encore une carte ! Cette fois, il s’agit d’une réalisation du prestigieux Musée du Louvre qui a développé « une carte interactive de ses œuvres en dépôt dans toute la France. L’occasion de voir que des milliers d’œuvres du Louvre voyagent partout dans nos régions françaises grâce à la politique de dépôt active que le musée mène depuis sa création en 1793. » Nous avons regardé ce qu’il était dans le Lot. Au musée de Cahors, n’est mentionnée qu’une peinture de Charles Meynier, « Les cendres de Phocion » (1819). La toile aurait été envoyée à Cahors en 1882, précise la notice. Pourtant, selon un recensement effectué en 2005, elle ne s’y trouve plus. « Oeuvre non localisée actuellement » conclut le commentaire. Mystère ! Pour info quand même, cette toile avait été acquise par le Louvre pour 8000 francs en 1820 ! A Figeac, plus de 45 « pièces » relevant du Département des antiquités égyptiennes sont mentionnées (statuettes, papyrus, objets sculptés…). Merci monsieur Champollion ! Enfin, deux œuvres sont notées comme déposées au château de Montal, à Saint-Jean Lespinasse. Un portrait de Henri II par Henri Clouet (XVIème siècle) : mais la notice précise qu’il s’agit en fait d’« une copie inversée (sans doute tardive, peut-être XVIIème siècle), d’après un original semblable à celui de Florence » (sic). L’œuvre a été donnée au Louvre en 1960. Est présente aussi une sculpture représentant « Jeanne de Balsac, dame de Montal », signée Emile Matruchot (début XXème). La notice liée à ce buste est étonnante : « Copie d’un des médaillons de la façade du château de Montal, attribués au maître de Biron, acquis par le musée de Berlin. Pourrait avoir été exécutée sur commande de Maurice Fenaille, propriétaire du château, à l’occasion de la reconstitution du décor sculpté du château en 1909. » Lequel en aurait fait don au Louvre qui l’aurait mise ensuite en dépôt ? Saura-t-on jamais ?

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