Du bon usage du million dédié aux vignerons pour lutter contre le gel à la com’ de Galthié
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– La décision est prise : début février, c’est-à-dire la semaine prochaine, ainsi que l’avait annoncé dès les 14 janvier sur X le vice-président Rémi Branco, le Conseil départemental devrait voter une aide d’un million en faveur des viticulteurs lotois afin qu’ils s’équipent de nouveaux dispositifs pour lutter contre le gel printanier (qui a sévi très durement et impacté fortement les derniers millésimes). L’idéal étant que ces équipements soient opérationnels dès ce printemps… 2025. Il faut donc faire vite. Reste à savoir quelle méthode choisir… On a donc lu avec intérêt et un brin d’étonnement ce fil de Rémi Jouteux, « agronome, pragmatique, souvent atterré par le débat sur l’agriculture, praticien de l’agriculture qui en accompagne les mutations » (selon sa bio sur X) : « Dans la série il y a encore trop d’argent : hier, réunion sur la lutte antigel avec l’association climatologique locale. Des vignerons de Cahors sont présents, ils ont perdu trois récoltes de suite… Ils posent avec insistance des questions sur l’efficacité supposée de la génération de brouillard par thermo-nébulisation de glycérine, ce à quoi, les doutes leur sont clairement exprimés (absences de publication, pas de données…). A la fin, ils se font encore plus insistants… Et finissent par lâcher : « Il faut qu’on sache, car on est prêt à nous financer le dispositif à 80 % et 1 million d’euros pour la prochaine campagne… » On a donc des services instructeurs capables de faire des chèques en blanc d’un million sans garantie de retour… Avec un million, on en ferait des choses qui marchent : des tours à vent, des retenues pour protéger par aspersion ou un réseau sous pression depuis le Lot, par exemple… » Précision lue à propos de la thermo-nébulisation sur le site spécialisé Vitisphère : « Elle forme un brouillard épais qui protège les bourgeons du gel jusqu’à -5 à – 6 °C en faisant remonter la température jusqu’à + 5°C près du sol. Ce brouillard évite aussi les brûlures des bourgeons gelés par le soleil levant. Ce système est déjà utilisé en arboriculture en Europe de l’Est et dans des vignes en Afrique du sud ».
– Le marathon des vœux s’achève doucement. Le député (désormais non-inscrit) Aurélien Pradié a choisi d’en rendre compte sur différents réseaux sociaux avec des photos et des vidéos (prises par un tiers, puisqu’il apparaît dessus) où on le voit saluer les uns, faire la bise aux autres, échanger quelques mots ici et là et discourir sur la situation politique pour le moins singulière. L’un de ces posts était simplement légendé : « Sillonner. Espérer. Loin du bruit. » Communiquer, c’est tout un art.
– A l’orée d’une campagne 2025 qui s’annonce palpitante, le Lotois Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France, n’est pas toujours épargné sur les réseaux sociaux. Ainsi, sa décision de retenir dans son groupe de 23, dix jours avant le début du Tournoi, Hugo Auradou et Oscar Jegou, a fait réagir. « Entre le soutien à Laporte, la gestion de Jegou, Auradou et même l’appréhension du cas Jaminet, Galthié est presque comparable à Domenech sur ces points. » note ainsi un certain Jean-Yves. Cela étant, comme dans d’autres circonstances son homologue Didier Deschamps, c’est aussi son mode de communication qui agace. Ainsi, le journaliste indépendant Gauthier Baudin se veut explicite : « Je vais être franchement honnête, je n’ai aucun problème avec les petits traits d’humour/déclas marrantes de temps en temps, certains le font intelligemment et ça marche très bien ! Galthié, ça fait 5 ans que ses conférences de presse sont un cauchemar, il faut déchiffrer ses propos, interpréter sans cesse. Quand les Bleus gagnaient, les journalistes ne disaient rien et trouvaient marrants tous ces éléments de langage. Mais maintenant que ça coince et que les questions commencent à piquer un peu plus, il les esquive, pour la plupart, ou donne des réponses composées de 70-80 % de déclas inutiles. Résultat : le XV de France perd, il ne l’explique pas ou peu ou mal. On comprend pas grand chose à ce qu’il veut mettre en place sur le terrain à travers ses mots. Et les éléments de langage qui faisaient rire hier saoulent les observateurs et les supporters aujourd’hui. Pour suivre régulièrement les confs de presse, j’ai rarement vu un joueur ou un coach avoir autant fait pour être détesté. De l’extérieur, on dirait que le public le cible avec les mauvais résultats, mais je pense honnêtement que c’est à cause de sa mauvaise communication. Rien qu’en transmettant un peu plus d’éléments dans ses réponses et en évitant les éléments de langage « drôles » tant que le XV de France ne revient pas à son altitude de croisière, je pense sincèrement qu’il n’aurait pas une cote de popularité aussi basse aujourd’hui. »
– Très suivi sur X, Michel Denisot est un adepte de l’humour « pince-sans- rire ». Cette semaine, on l’a vu reprendre et diffuser ces mots de notre chère Françoise Sagan, une citation dont elle avait le secret : « On ne sait pas ce que le passé nous réserve.. »
– On conclut ce rendez-vous avec une autre citation, d’un Lotois adoption cette fois, André Breton : « Le plus beau présent de la vie est la liberté qu’elle vous laisse d’en sortir à votre heure, liberté au moins théorique mais qui vaut peut-être la peine d’être conquise par une lutte acharnée contre la lâcheté. » C’est par ces mots que le biographe Jean-Luc Bitton commente un communiqué de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité qui s’oppose à l’idée de scinder en deux parties le projet de loi « sur la fin de vie » (une dédiée aux soins palliatifs, l’autre sur l’aide à mourir).