Douelle – Cahors : L’association Deux Pieds Deux Roues veut débloquer la Voie Verte !
Une randonnée a été organisée dans ce but.
L’association toulousaine Deux Pieds Deux Roues, délégation régionale de l’AF3V (Association Française pour les Véloroutes et Voies Vertes) a organisé une randonnée cycliste « Pour la Véloroute Vallée du Lot » entre Aiguillon et les sources du Lot du 1er au 12 juillet. Ils ont fait escale à Cahors le 6 juillet dernier et ont manifesté devant la mairie. « Cette Véloroute est desservie par une euro véloroute, la Scandibérique. La chance pour la Voie Verte et la Véloroute que nous défendons c’est l’alimentation touristique en provenance du nord et du sud de l’Europe. Les touristes verront les panneaux vallée du Lot, Cahors… et ils vont tourner… On espère que l’on va débloquer la Voie Verte entre Douelle et Cahors » a expliqué Julien Savary, le président. Michel Simon, adjoint au maire et président de l’Office de tourisme Cahors/Saint-Cirq-Lapopie/Vallée est venu à la rencontre des membres de l’association pour évoquer le dossier.
> La réaction d’@ Cahors l’Humain d’Abord : « Encore une fois, les élus Cadurciens n’auront pas manqué de faire la promotion de leur projet néfaste de Voie Verte en lieu et place de la Voie Ferrée Cahors/Capdenac. Profitant de la médiatisation du passage d’un groupe de cyclistes de l’Association 2pieds2roues, rejeton de l’AF3V régionale, ils ont ainsi, comme à leur habitude, voulu faire pression en faveur de leur projet très contesté et pour lequel ils n’ont toujours pas apporté le moindre argument tangible. Il faut que les Lotois sachent que cette Association Toulousaine promeut le transport ferroviaire du quotidien sur son propre territoire en complément du vélo. Que vient-elle donc réclamer le démantèlement de la ligne Cahors/Capdenac sur le nôtre ! Le vrai développement économique et durable passe par un aménagement du territoire utile au plus grand nombre. Faut-il rappeler qu’un groupe de vélo-touristes voyage en quasi-autonomie sans grandes retombées économiques pour les territoires traversés? Cette connivence entre Associations, élus et entrepreneurs locaux au détriment de l’intérêt général est insupportable. N’en déplaise à tous ceux-là, il y a effectivement des résistances citoyennes et leur action a permis le moratoire de la ligne dans le souci de l’intérêt des générations futures et dans l’attente d’une concertation. Ce sont aux Lotois de choisir leur avenir : la mobilité pour tous ou le confort temporaire de certains privilégiés. »