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Département du Lot : « En 2024, nous serons un bâtisseur de liens » 


A l’occasion de ses voeux, Serge Rigal a délivré plusieurs messages. 

Ce jeudi 11 janvier 2024, l’espace François Mitterrand en l’hôtel du Département affichait complet pour les voeux de Serge Rigal, président de l’institution.

Entouré des vice-présidents, des Conseillers départementaux, en présence notamment de Claire Raulin, préfète du Lot, de Jean-Marc Vayssouze, et de Raphaël Daubet, sénateurs du Lot, il a délivré plusieurs messages : « En 2024, nous serons un bâtisseur de liens. Un bâtisseur de liens entre les lotoises et les lotois tout d’abord. Ces liens, ils seront multiformes. Faire Lot ensemble, faire société, faire République ensemble, cela commence par quelques fondamentaux. Notamment l’école.  C’est à l’école que débute la fabrique de ce que nous avons en commun. Mais si l’école ne tient plus sa promesse d’émancipation, alors la machine se grippe. Voilà pourquoi, parce qu’il n’est pire fracture dans une société que celles issues des inégalités sociales, le Département sera un bâtisseur de liens par l’éducation et la culture, domaines où nous avons fortement investi et où nous continuerons d’investir malgré les difficultés financières, En donnant à chaque jeune collégien les moyens de sa réussite, en faisant en sorte que les familles bénéficient de soutiens (via un système de bourses élargi, via un équipement numérique peu onéreux pour leurs enfants avec Ordi’Lot), nous faisons en sorte de gommer les différences de conditions, ces différences qui créent souvent de la distance entre chacun.  Oui, bâtir des liens, cela commence par faire vivre l’égalité des chances à l’école, mais cela passe aussi par donner, parfois, une seconde chance à ceux moins favorisés par le sort.  Nous sommes de ceux qui tendons la main. Aux plus modestes, aux plus fragiles. A celles et ceux que l’on rejette plus facilement alors même qu’ils n’ont tout simplement pas eu les mêmes opportunités ou qu’ils font face à des difficultés en raison d’un accident de parcours. La réforme du Revenu de Solidarité Active, le RSA, entrée en vigueur au 1er janvier, inaugure, en ce sens, une véritable chasse aux pauvres.  Au Département, nous préférons faire la chasse à la pauvreté !  Plutôt que de punir des travailleurs indépendants ou des mères isolées parce qu’ils touchent le RSA, nous préférons les aider à rebondir.  Grâce à notre action en faveur de l’insertion, 1300 bénéficiaires sortent du RSA chaque année. Voilà, ce que c’est, concrètement, être un bâtisseur de liens !  Enfin, bâtir des liens entre les Lotoises et les Lotois, c’est aussi soutenir et être aux côtés de ceux qui les protègent, souvent au péril de leur vie.  En 2024, en tant que 1er contributeur financier du SDIS, le Département poursuivra son indispensable soutien aux 1000 pompiers du Lot et j’ai le plaisir de vous annoncer que nous poserons en fin d’année, à quelques centaines de mètres d’ici, la première pierre de la nouvelle caserne de Cahors ! Ces liens que nous voulons tisser, ils seraient incomplets si nous ne pensions pas à celles et ceux qui nous ont précédés. Je le dis souvent, une société qui se respecte, c’est une société qui respecte ses aînés. Grâce aux progrès de l’espérance de vie, nous connaissons une révolution. Celle de la longévité. Mais cette révolution doit se faire dans la dignité. Dans le respect de chacun. Bien vieillir ne doit être ni un luxe, ni un privilège, mais un droit fondamental.  Le Lot a développé de nombreuses actions, pionnières, inédites, pour accompagner nos aînés. Mais la réponse ne peut venir uniquement de notre collectivité, si volontaire soit-elle. Il faut en finir avec cette arlésienne qu’est la prise en charge de la dépendance à l’échelle nationale et enfin acter des moyens. Des moyens qui se chiffrent en milliards pour préparer nos sociétés au choc démographique que nous connaissons d’ores et déjà dans le Lot, et assurer à tous, aînés, mais aussi aidants, personnels accompagnants, des conditions de vie dignes et des conditions de travail dignes. C’est d’ailleurs au nom de cette revendication de dignité que j’ai récemment exprimé un cri de colère, un cri du cœur. A ma grande surprise, il a été entendu et relayé au-delà de mes attentes. Ce cri du cœur, il est parti d’une découverte qui m’a stupéfaite.  Dans un débat, assez triste d’ailleurs sur l’immigration et ses causes, certains se sont dit que supprimer une allocation à des personnes âgées médicalement dépendantes, et bien cette suppression allait stopper les flux migratoires générés avant tout par les famines, les guerres ou les dictatures… Je le redis ici.  Si certains sont prêts à voter ou à faire appliquer le programme de l’extrême-droite, le Département du Lot lui, fidèle aux principes de 1789 et du Conseil National de la Résistance, ne pratiquera pas la préférence nationale. Si la loi Immigration est validée par le Conseil constitutionnel et qu’elle nous oblige à ne pas verser l’Allocation Personnalisée d’Autonomie à des résidents étrangers extra-communautaires, je parle quand même de personnes qui ont majoritairement plus de 80 ans et sont dépendantes, et bien dont acte, en bons républicains, nous l’appliquerons.  Mais conformément au principe constitutionnel de libre-administration des collectivités locales, et fidèle à l’idéal d’universalité de notre République, je proposerai au prochain conseil départemental de compléter cette loi qui exclut par un dispositif qui inclut.  Nous voterons une allocation autonomie universelle pour toutes les personnes âgées dépendantes versée par le Département du Lot. Oui, entre les hommes ou entre les générations, et parce que nous appartenons tous à la commune humanité, nous ne devons pas dresser des murs, mais bien bâtir des liens ! » 

Et d’annoncer un chantier d’ampleur : « 2024 sera en ce sens une année dédiée aux infrastructures. Si beaucoup savent que Département égale routes départementales, dans le Lot, cela concerne aussi les ponts ! Quel plus beau symbole d’avenir que d’édifier des ponts ?  D’ici fin d’année, nous aurons remis en état celui de Touzac, gravement mis en péril par l’incivilité d’un conducteur. Dans la vallée de la Dordogne, nous sommes en train de reconstruire celui du Palsou à Bétaille. Enfin dans la vallée du Lot, nous donnerons là encore un premier coup de pioche.  Un coup à 10 millions d’euros quand même, pour reconstruire totalement le pont de Castelfranc d’ici 2027. Permettez-moi de m’arrêter quelques instants sur ce projet. Le pont actuel, qui date de 1931, est en fin de vie. Nous aurions pu faire un choix à l’économie, en faisant quelques rafistolages pour lui donner 20 à 30 ans supplémentaires. Mais nous avons voulu bâtir des liens avec l’avenir. Voilà pourquoi nous faisons un choix fort pour le siècle à venir. Bâtir un pont totalement neuf, alliant modernité et esthétisme, pour une infrastructure qui sera au carrefour des déplacements routiers mais aussi avec ceux de la voie verte et de la voie bleue ! Ce patrimoine, nous le laisserons en héritage à notre jeunesse et c’est pourquoi, il s’agira d’un vrai geste architectural, à laquelle nous ajouterons, sans obligation aucune mais par pur volontarisme, la création d’une œuvre d’art dans le cadre du 1% artistique !  Bien sûr nous mettons en place un pont provisoire pour ne pas gêner les habitants mais rendez-vous donc en 2027 pour l’inauguration de ce nouveau lien entre les territoires ! » Après avoir évoqué les Voies vertes, la fibre, Lot Solaire, une expérimentation  de la citoyenneté avec des élèves de 5ème de Castelnau-Montratier, Serge Rigal a conclu : « Nous jetons des passerelles entre les gens, nous faisons vivre, dans le respect des différences de chacun mais en les dépassant ce qui fait la force de cette promesse qu’est la République : l’intérêt général. Avec vous, pour vous, c’est le cap que nous nous fixons. Pour les lotois, pour le Lot. Pour un Lot qui rassemble et fédère. C’est d’ailleurs certainement parce que nous sommes une terre de liens que, pour la troisième année consécutive, et je tiens à remercier Christian Prudhomme, le Tour de France passera dans le Lot. Quel plus beau symbole que cette grande fête populaire qui nous rassemble par-delà nos différences dans un élan et une belle ferveur collective ? Oui, bâtir des liens, des liens d’avenir, tel est notre horizon. Pour un Lot des communs, pour un Lot en commun ! »

> Serge Rigal a adressé plusieurs tacles sur le dossier ferroviaire : « Mois après mois, le Département ne désarme pas pour mener toutes les pressions possibles afin que la ligne POLT mais aussi les trains de nuit rendent un service à la hauteur des besoins. Je sais Madame la Préfète, pouvoir compter sur votre aide dans ce dossier et je vous en remercie. A ce stade, nous ne pouvons néanmoins nous contenter des effets d’annonces du ministère des transports ou de la SNCF. Sur le terrain, elles se soldent trop souvent par des annonces sans effets ! Je ne reviendrai pas sur notre proposition pour la ligne POLT, beaucoup la connaissent. Nous avons proposé au Ministre de l’Economie qu’il fasse adopter une ristourne fiscale pour cause de non desserte ferroviaire. Même si pour l’heure nous n’avons pas encore de réponse c’est, j’en suis sûr, certainement parce que le parapheur contenant le courrier de réponse positive a dû se perdre dans les rangements du remue-ménage gouvernemental.. Lorsque la marée se sera retirée et que les eaux seront redevenues calmes, nul doute qu’il apparaîtra. Gardons espoir donc !  Par contre je voudrais parler des trains de nuit.  Lorsque le ministre a donné devant les caméras le départ du premier Paris – Aurillac mi-décembre, étrangement, ce dernier est arrivé à l’heure.  Le lendemain, quand les caméras n’étaient plus là, le second train est tombé en panne. Les locomotives diesel que l’on utilise ont, en effet, presque mon âge et en plus, il en manque. Rebelote le 25 décembre.. 

Aussi, je voudrais formuler ce soir encore une proposition : si le futur nouveau Ministre ou l’actuel futur ministre reconduit pouvait donner le départ de chaque train Paris-Aurillac, Paris-Rodez, et si possible les prendre de temps en temps, nul doute que les voyageurs seraient assurés de ne pas commencer ou finir la nuit dans un bus ! »

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