Département du Lot : C’est parti pour les Voies Vertes !
Deux signatures essentielles pour les projets ont eu lieu ce 13 décembre.
« C’est un grand moment ! C’est un projet qui nous tenait à coeur depuis 9 ans. Merci à tous les élus, à la Région et à Carole Delga pour leur soutien. Le projet de Voies Vertes sur ce linéaire permet de conserver l’emprise dans le domaine public, garantit l’entretien et l’unicité du tracé » a déclaré Serge Rigal, président du Département du lot, et du syndicat mixte des Voies Vertes du Lot lors des signatures de l’acte de vente de la voie Souillac-Baladou et de la convention de transfert de gestion de l’ancienne ligne Cahors-Capdenac.
« C’est un des plus grands projets sur le territoire. Nous sommes heureux de mettre nos emprises au service des collectivités et notamment pour des projets de Voies Vertes qui vont prendre une part importante au niveau du cadre de vie, et de l’économie touristique » a expliqué Hilaire Hautem, directeur territorial adjoint SNCF Réseau Occitanie, aux côtés de Gaëlle Grasset, directrice adjointe SNCF Immobilier Grand Sud.
« Je salue tous les acteurs qui ont oeuvré à la signature de cette convention et la décision politique du Département » a conclu Geneviève Lasfargues, conseillère régionale.
La convention de transfert de gestion de l’ancienne ligne Cahors-Capdenac (pour une durée de trente ans) donne le top départ pour de nouveaux projets côté amont de la vallée du Lot, avec l’aménagement des tronçons Cahors / Arcambal et Cajarc / Larroque-Toirac en 2023-2024. Cette ancienne ligne à l’abandon a été déclassée en 2011 par Réseau ferré de France et n’a donc plus de vocation ferroviaire. Le dernier train de voyageurs a circulé il y a 42 ans (1980), le dernier train de marchandises il y a 36 ans (1986) et le dernier train touristique il y a 19 ans (2003). Depuis, ce tronçon est envahi par la végétation et ne pourrait plus être utilisé en l’état pour la circulation des trains pour raisons de sécurité. C’est un projet à l’échelle de toute une vallée qui est mené, des sections de voies vertes sont déjà ouvertes dans le Lot-et-Garonne, l’Aveyron et le Lot (Soturac / Puy-l’Evêque et Luzech / Mercuès). Dans le Lot, côté aval, les études pour l’aménagement du tronçon entre Mercuès et Cahors (pont Louis-Philippe) sont en cours et se poursuivront en 2023. Les travaux seront plus complexes : en l’absence d’ancienne voie ferrée, des ouvrages d’arts devront être réalisés afin de contourner des éperons rocheux et tracer un chemin sous la voie ferrée Paris/Toulouse en activité.
Par ailleurs, en 2023, la Communauté de communes Vallée du Lot et du Vignoble rejoindra le syndicat mixte des voies vertes du Lot sur le volet investissement. Des travaux sont d’ores et déjà prévus sur le tronçon Puy-l’Evêque – Prayssac puis Prayssac – Albas. A suivre…
> La Voie Verte de la vallée du Lot, entre Soturac et Capdenac : coût total estimé 28,8 millions d’euros (y compris les travaux de peinture qui garantiront la pérennité de tous les ponts qui font partie du patrimoine de la vallée du Lot)
> Les projets en vallée de la Dordogne démarrent
En vallée de la Dordogne, les études ont démarré et les premiers travaux devraient commencer avant la fin de l’année 2023 sur le tronçon de 6 km entre Souillac et Baladou qui est acquis par le syndicat mixte. Une étude de faisabilité est aussi en cours. Elle permettra de définir le meilleur tracé reliant Baladou à la rivière Dordogne (Saint-Denis-lès-Martel), puis Saint-Denis-lès-Martel à Biars-sur-Cère. Par ailleurs le projet d’aménagement d’une passerelle pour rallier les départements du Lot et de la Dordogne est en cours : afin de contourner le Pas du Raysse, la construction d’une nouvelle passerelle est en effet nécessaire de Cazoules à Le Roc (la voie verte empruntera ensuite le pont existant de Cieurac pour revenir sur Souillac). Le coût total de la Voie Verte de la vallée de la Dordogne lotoise est estimé à 16,5 millions d’euros.