Décès de Georges Vigouroux, pionnier du Malbec de Cahors
Ses obsèques auront lieu ce lundi 11 février.
Georges Vigouroux est décédé ce jeudi 7 février dans sa 83ème année. Ses obsèques auront lieu lundi 11 février, à 10 h, en la cathédrale Saint-Etienne de Cahors. Pionnier de la reconstruction du vignoble de Cahors sur les coteaux dès le début des années 1970, Georges Vigouroux donne un nouvel élan à l’appellation en replantant le vignoble cadurcien sur ses terres d’origine. Très vite, les vins du Château de Haute-Serre figurent sur les cartes des grands restaurants, avant de s’imposer en Europe, aux Etats-Unis et plus récemment en Asie. Georges Vigouroux ne se contente pas de ce succès et très vite, en visionnaire, précurseur de l’Œnotourisme, il se lance un nouveau défi en faisant l’acquisition en 1983 du Château de Mercuès, fleuron des Relais & Châteaux, auquel il redonne ses lettres de noblesse. En quelques années, la table du château Le Duèze décroche une étoile au Guide Michelin. Dans le même temps, Georges Vigouroux entreprend la construction d’un chai de vinification, inaugurant la nouvelle aire des caves d’architectes. Ardent défenseur des entreprises familiales, Georges Vigouroux a progressivement confié à son fils Bertrand Gabriel, le pilotage du groupe. La relève est désormais assurée, et les couleurs de Cahors et du Malbec sont portées au-delà des frontières.
> La réaction de Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors : « Une grande personnalité du monde du vin vient de nous quitter. Georges Vigouroux, producteur et négociant de l’appellation Cahors, était parmi ces hommes qui façonnent un territoire. Passionné par son métier et sa terre, riche d’un savoir- faire transmis au fil des générations, il a poursuivi avec talent une destinée familiale débutée dès la fin du XIXème Siècle. Homme de racines mais aussi résolument tourné vers l’avenir, il fut l’un de ces entrepreneurs et visionnaires qui dynamisent pour longtemps une profession. Dès les années 80, il est ainsi l’un des premiers à relever le défi de la replantation et de l’exportation. Par son discernement et son sens de l’innovation, il a fait de son domaine et de son entreprise un symbole de la qualité et de la visibilité du vin de Cahors sur le marché national, mais aussi sur la scène internationale. A son épouse, ses enfants et l’ensemble de ses proches, j’adresse au nom de la cité mes sincères condoléances et l’assurance de tout notre soutien. »