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De l’envoi de Canadair pour rafraîchir les raveurs à la mémoire des horreurs de la « Das Reich »


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.

– Soyons raisonnables : on aurait pu consacrer toute cette rubrique à recenser les commentaires postés sur les réseaux les plus divers liés à la Rave Party qui s’est tenue (et s’est prolongée) ce dernier week-end dans notre cher département. Mais pas question de céder à la facilité. Notons simplement, pour débuter, que l’événement a connu un écho international comme en atteste ce résumé relevé sur le site germanophone Nachrichten dont la vocation est précisément d’informer le public de l’actualité française en langue allemande. Voici : « Des milliers de fans de techno, des basses tonitruantes – et un champ au milieu de nulle part. Ce qui ressemble à une journée d’été pleine de liberté s’est transformé en un problème de sécurité majeur dans le département du Lot, dans le sud-ouest de la France. Une rave party de six jours près de Rocamadour s’est terminée par une opération policière massive avec plus de 500 infractions enregistrées, des confiscations d’une valeur de plus de 200 000 euros et des dommages considérables aux personnes et à la nature. Ce qui s’est passé ? Entre le 7 et le 13 mai, un coin reculé du hameau « Le Gary » s’est transformé en piste de danse improvisée pour plus de 10 000 fêtards. Sans permission, sans contrepartie – mais avec un système de sonorisation gigantesque, des générateurs, des pompes à bière et beaucoup de drogues. Les autorités furent initialement impuissantes à arrêter le spectacle jusqu’à ce qu’elles interviennent finalement avec un important dispositif. »

– A noter que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, interrogé sur Europe 1, en pleine campagne interne pour la présidence de son parti (le scrutin a lieu aujourd’hui) a profité de l’événement pour montrer ses muscles : « Croyez-moi, ils vont s’en souvenir. J’ai donné des instructions pour qu’on ne fasse pas partir ces gens-là sans contrôler toutes les camionnettes, tous les camions. Au moment où je vous parle, on a confisqué cinq véhicules, camions, fourgons. On a distribué des infractions par centaines. On a confisqué justement les baffles, les platines, etc. On a retrouvé de la drogue, ils paieront. Il y en a 18 qui sont en garde à vue. C’est un signal que j’adresse à celles et à ceux qui voudront recommencer, il y en aura sans doute, ils ne s’en tireront pas comme ça… »

– Coïncidence du calendrier on apprenait en début de semaine que « le tribunal de police de Béziers a condamné trois personnes considérées comme ayant participé à l’organisation de la rave party illégale d’octobre 2024 à Castanet-le-Haut. » D’où cette réaction du préfet de l’Hérault, sur X : « Outre des amendes de 800 à 1200€ prononcées pour l’organisation de cette rave party sans déclaration préalable (rassemblement qui a réuni jusqu’à 300 véhicules et 900 personnes), le tribunal a condamné solidairement les 3 prévenus au paiement de dommages et intérêts : 20 512€ à l’Etat, correspondant au coût de l’engagement de la gendarmerie pour assurer la sécurité du site tout au long de cette rave party, et 21 897€ à la société gérant le parc éolien en raison notamment de la perte d’exploitation résultant de l’arrêt des éoliennes par mesure de sécurité. »

– On conclut sur ce chapitre avec cette réponse de Jean-Louis à un post indigné sur X du Syndicat majoritaire des Cadres de la Sécurité Intérieure. « Pourquoi ne pas avoir arrêté les générateurs électriques dès leur mise en place ? Sans électricité, ce type de rave-party tourne de suite au fiasco. Il faut juste tourner une clé (qui n’est probablement pas sécurisée) pour arrêter un tel équipement. Et dans le doute, il faut retirer proprement la petite carte régulatrice de tension au cas où un petit malin court-circuiterait le circuit de commande. Oui effectivement, ça sent le vécu… » D’autres, tel Emmanuel Ferrand, par ailleurs maire de Saint-Pourçain, ont regretté que l’État n’ait pas employé de Canadair. Pour noyer les sonos et rafraîchir les fêtards. Si, si. L’époque est épique, hein.

Pendant ce temps, le vice-président du Conseil départemental Rémi Branco continue de participer activement à la campagne interne au PS en vue du prochain congrès. Soutien de Boris Vallaud, l’élu lotois s’est emporté au micro de Sud Radio contre Laurent Wauquiez qui propose un tour de vis sur les conditions d’accès au RSA : « Soit il ne connaît rien à la vie des gens, soit il cherche désespérément des voix pour son congrès sur le dos des pauvres. C’est soit lamentable, soit dégueulasse. Qui a dit les deux ? » La veille, Rémi Branco était dans l’Indre, toujours dans le cadre de la campagne interne. D’où ce post : « À Châteauroux on a parlé démarchandisation, déserts médicaux, galères administratives, formation des militants… On aurait même pu parler de la dépendance aux écrans… » Le tout accompagné d’un smiley figuré. De fait, sur la photo, à la tribune, alors qu’il discourt, ses deux camarades ont les yeux rivés sur leur smartphone !

– On change encore de thématique avec cet article publié par la Revue du Vin de France : « Derrière des contrastes apparents, Cahors et Crozes-Hermitage partagent une dynamique commune : celle d’un renouveau qualitatif porté par deux générations successives de vignerons engagés. » Nos confrères expliquent : « Les deux appellations ont vu leur style évoluer : des vins autrefois musclés, on passe à la recherche de finesse. Crozes revendique désormais sa mosaïque de terroirs, du Nord au Sud, tandis que Cahors valorise ses contrastes entre plateau et vallées. » Et dans l’article, encore, cette analyse de Sébastien Sigaud, président de l’AOC lotoise : « On quitte un style bordelais pour une approche plus élégante. La recherche de tanins soyeux est devenue centrale, une carte climatique des terroirs a été élaborée pour mieux comprendre nos sols et adapter nos pratiques. On ne fait plus souffrir la vigne, mais on la travaille intelligemment. On cherche désormais la verticalité des vins, la fraîcheur, la finesse. La force du Malbec réside dans sa capacité à offrir des gammes aromatiques secondaires, proches de celles des pinots… ou de la syrah. »

– On se quitte avec ce reportage publié par 20 Minutes : « En Nouvelle-Aquitaine, l’association « La mémoire en chemin » travaille sur un projet mémoriel pour rendre hommage aux milliers de victimes de la division SS « Das Reich », lors du passage de celle-ci sur le territoire de la région en juin 1944 (au moment de sa remontée vers le nord). » L’initiative est ainsi résumée : « Un premier travail de recensement a permis d’établir une liste « de 70 sites martyrs le long de 400 km en Nouvelle-Aquitaine, ce qui représente une exaction tous les 6 km, selon Maurice Caumières, président de l’association en charge du projet. Des jalons seront implantés le long de ce parcours de mémoire, matérialisés sur le terrain par des boîtes noires où un QR code permettra d’obtenir des informations sur ce « parcours de feu et de sang ». » Nos confrères notent encore : « Cela permettra aussi à une partie du grand public d’apprendre qu’il n’y a pas eu que Tulle et Oradour, les deux massacres les plus connus. « Le 8 juin, il y a eu Rouffillac [Dordogne], où la SS a tué les 18 personnes d’un hameau avant de l’incendier. » Avant même cela, dès le 21 mai, une rafle est commise à Lacapelle-Biron (Lot-et-Garonne). « Le même jour, dans la commune voisine de Vergt-de-Biron, on a obligé la population à assister à la torture d’un homme pendu par les pieds et battu à mort. » 20 Minutes annonce enfin : « Les premiers jalons qui illustreront ce parcours seront officiellement posés le 25 mai à Lacapelle-Biron à l’occasion de la commémoration de la rafle de 1944, le 30 mai à la gare de Penne-d’Agenais, devant le wagon de la Mémoire, le 8 juin à Rouffillac (commune de Carlux) lors de la cérémonie en hommage aux 18 habitants du hameau tués par la « Das Reich », et à Tulle à l’occasion des commémorations des massacres de 1944, le 10 juin à Oradour-sur-Glane le jour de la cérémonie commémorative du massacre des 643 habitants du village, et le 12 juin à Cornille en mémoire des 13 otages fusillés par les SS. » On ne peut que regretter que la répression terrible exercée par la sinistre division (alors qu’elle était encore basée à Montauban) dans le Lot ne figure pas dans ce projet, semble-t-il limité à la région Nouvelle-Aquitaine.

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