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De la preuve de l’existence de Dieu (à Bagnac) au fantôme de Railcoop


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.

– Vendredi en début d’après-midi, le calme revenant dans le ciel, le compte X (ex-Twitter) de liO Train SNCF Occitanie annonçait cette bonne nouvelle : « La circulation reprend progressivement sur l’ensemble des axes : Toulouse-Rodez, Toulouse-Mazamet, Rodez-Brive, Montauban- Cahors-Brive, Toulouse-Figeac-Aurillac. Des retards résiduels sont à prévoir. Une question ? Mentionnez-nous… » C’est évidemment la petite phrase et l’adjectif choisi (à dessein ?), « des retards résiduels sont à prévoir » qui nous a questionnés. Il faut dire qu’avec la ligne POLT, dans le Lot, on en connaît un rayon, question « retards » voire  « annulations ». Alors sachez-le. A vos proches, quand vous voyagez par le train vers ou depuis Cahors ou Figeac, notamment, n’oubliez pas de préciser : « Mon train est à midi et quart. Sauf retard résiduel, bien sûr. » 

– Le train encore. Il y a juste tout juste un an, la coopérative ferroviaire Railcoop basée dans le Lot était placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Cahors, qui prononçait la liquidation six mois plus tard, le 29 avril. Cet interminable feuilleton fait toujours causer sur le web. Ainsi, en début de semaine, circulait sur la toile une photo ancienne (mais en couleur), datant de 1994. On y voit le Ventadour tracté par une loco diesel entrant en gare de Bourg-Lastic, dans le Puy-de-Dôme. Le Ventadour, c’était le surnom du « train rapide reliant historiquement Bordeaux à Clermont-Ferrand, sous le numéro 4492 dans le sens Bordeaux – Clermont-Ferrand et 4495 dans le sens Clermont-Ferrand – Bordeaux. Ce nom provient du château de Ventadour près duquel passait le train », dixit Wikipédia. La photo a été postée par un certain EC, passionné d’histoire ferroviaire, qui note : « Il reste alors 20 ans avant la fermeture de la ligne Ussel – Laqueuille par Eygurande-Merlines en juillet 2014 ». Suit ce long échange. Serge Pitter : « Dommage que la liaison Bordeaux Lyon n’existe plus. A la limite il faudrait la réactiver depuis Genève via Lyon sous forme de train de nuit. » Réponse de EC :  « Idéalement oui, mais dans la réalité cela semble bien plus complexe et coûteux. Railcoop s’y est cassé les dents. » Serge Pitter : « Railcoop fit peut-être preuve de naïveté en ayant sous-estimé les coûts astronomiques de rénovation et d’homologation du matériel, la certification des  conducteurs. La coopérative brûla trop de fonds et les clients / usagers ne furent pas massivement solidaires en plus. » EC : « Il y a de l’incurie dans l’échec de Railcoop oui. Mais cela pose la question de la possibilité d’un financement privé ou coopératif d’un transport ferroviaire dans des zones à faible densité (démographique et économique). De toute façon le public ne peut plus supporter ces coûts. » Serge Pitter : « La SNCF a torpillé le projet en imposant à tout nouvel opérateur une barrière financière, temporelle et technologique à l’entrée. Ca me rappelle l’entrée de la compagnie aérienne Le Point Mulhouse qui a péri face à des contrôles normatifs injustifiés, trop nombreux et coûteux. » Cette remarque fait bondir Cy Rille qui suit le dossier de très près depuis des années : « J’aimerais bien connaître en quoi la SNCF, qui n’a aucune autorité, ait pu torpillé le projet Railcoop. L’échec et la chute étaient prévisibles dès le 15 novembre 2021, et ce premier train spectacle » EC préfère ne pas aller plus loin, et conclut sur un mode consensuel : « On vient de discuter de façon précise sur l’échec de Railcoop et tout le monde est tombé d’accord pour dire que la SNCF n’y est pour rien, mais qu’il s’agit de son incapacité (celle de la coopérative, NDLR) à remplir correctement le cahier des charges du transport public ferroviaire. » Fermez le ban.

– La profanation de l’église de Bagnac-sur-Célé a fait réagir la communauté catholique. Des comptes spécialisés ont relayé l’information l’assimilant à une entreprise plus vaste visant à mettre à mal les racines chrétiennes du pays (sic). D’autres ont simplement relayé les faits. Quant au site Aleteia, qui propose « un regard chrétien sur l’actualité », il a interrogé l’évêque de Cahors, Mgr Camiade. « Le respect envers Dieu et les choses sacrées ne semble plus être de mise. La plupart de ces actes semblent surtout motivés par la recherche de métaux précieux, comme si ce que représentent les vases sacrés ne signifiait plus rien » regrette le prélat. Qui ajoute néanmoins : « Par nos propres forces, nous ne pourrions rien faire, mais puisque le Seigneur nous a livré son corps et a versé son sang, tout redevient possible. Le mal n’aura pas le dernier mot. Cela est riche de sens pour comprendre aussi comment assumer toutes les épreuves de l’existence, épreuves auxquelles le Christ s’est rendu présent par sa passion et sa croix. Sa résurrection nous fait espérer et goûter déjà sa victoire définitive sur le mal. » Cela étant, Mgr Camiade note que l’usage malintentionné, par les auteurs de l’infraction, des hosties consacrées, « pourrait manifester une certaine connaissance de ce qu’elles sont, le corps du Christ ». Une connaissance certes « teintée d’indifférence ou de haine et non de reconnaissance et d’amour ». Autrement dit, en s’en prenant à Dieu, on admettrait son existence.

– Le député Aurélien Pradié a participé il y a quelques jours à un débat à l’invitation d’étudiants de HEC, la grande école de commerce parisienne. Il a rendu compte de ses propos sur ses différents comptes. On a relevé une majorité de compliments parmi les commentaires, notamment sur Facebook. Mais aussi ce conseil de François Tesson : « Vous devriez allez vous entretenir avec les gauchistes islamiste de sciences po ». Quant à Jean-Claude Degiorgi, il s’est montré quant à lui très pragmatique : « Pour les étudiants issus du concours d’admission sur classes préparatoires, entrant à HEC en 2024, le coût total des droits de scolarité (hors année de projet professionnel) s’élève entre 8 700€ et 64 500€ selon les situations sociales des étudiants. Un bon placement sur l’avenir : (les salaires offerts aux diplômés) dépassent allègrement la barre des 70 000 euros par an. » 

– Notre plongée hebdomadaire dans les archives nous renvoie cette semaine au 25 octobre 1939. En pleine « Drôle de guerre ». Le Journal du Lot publie cet article alors que la ville de Cahors est devenu… un désert médical. « Soins à la population civile. La mobilisation ou le départ de presque tous les médecins de Cahors avait créé, pour nos concitoyens, une situation qui présentait les plus sérieux inconvénients. Un ou deux docteurs restaient seuls pour assurer les soins aux malades civils. Leur dévouement ne leur donnant pas le don d’ubiquité, ils ne pouvaient suffire à la besogne et répondre à tous appels de jour et de nuit. Pour répondre aux nécessités, la décision suivante vient d’être prise : « 1° Après entente avec les autorités locales, un service de permanence est organisé à Cahors, avec le concours dés Médecins militaires de la Place, dans le but d’assurer les soins médicaux urgents réclamés par la population civile. 2° Un Médecin de service est « désigné tous les jours, pour une « période de 24 heures (de 8 heures à 8 heures). Son nom et son adresse sont déposés à la Mairie (Commissariat de Police), où son concours doit obligatoirement être demandé. Son intervention est limitée aux cas  d’urgence. 3° Les moyens et frais de transport du Médecin sont à la charge « du malade. »

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