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Dans le train avec Galthié et ses vidéos, les naufragés de la ligne POLT et en pensant aux morts de 14 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– « Le passage de la tempête Domingos sur le Sud-Ouest de la France a occasionné de nombreux dégâts sur le réseau ferroviaire en Nouvelle- Aquitaine et provoqué des retards monstres pour deux trains de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT). » A l’instar de L’Express, de nombreux titres de presse ont tweeté à l’envi le week-end dernier sur les malheurs de notre ligne POLT (et des voyageurs, évidemment). Reste que ces « retards monstrueux » ont parfois été perçus avec une sorte d’ironie. Ou, comme une sorte de consolation. On a vu ainsi passer ce post des Usagers des Trains d’Auvergne : « Il n’y a pas que la ligne Paris – Clermont qui a connu d’importantes perturbations hier, notre ligne voisine de la POLT a eu aussi droit à son lot de surprises… » Député de Haute- ienne et donc également concerné, car il était lui-même dans le train, Damien Maudet a eu une pensée pour sa part envers les personnels mobilisés. Premier tweet : « Soirée compliquée. Fortes intempéries. Avec d’autres centaines de passagers, ça sent la nuit dans le train… Courage aux équipes de la SNCF sur la ligne POLT et sans doute aux sapeurs pour dégager les multiples arbres sur les voies » Second tweet :
« Finalement, c’était 300 minutes de retard. Un petit Paris-Limoges en 8 heures. Merci aux équipes et agents qui ont dégagé les voies en pleine nuit. Merci aux cheminots qui tiennent notre réseau ferroviaire et cette ligne POLT à bout de bras » Le dernier mot ou jeu de mots pour Zilou Le Bouquiniste : « Décidément, la ligne POLT n’a pas de pot ».

– Cela étant, être dans le train, même plus longtemps que prévu, permet éventuellement d’avoir le temps de s’occuper. D’écrire, par exemple. « Là c’était un Paris-Cahors, mais effectivement j’écris bien dans les trains, en général. Et heureusement sinon j’aurais beaucoup plus de mal à finir mes livres ; et c’est quasiment six heures, un Paris-Cahors, au moins on a le temps d’avancer quand on écrit !… » Un tweet signé Estelle Faye, autrice de science-fiction et de fantasy depuis 2009.

– Dans le train, on peut également visionner des vidéos. D’où l’une des belles anecdotes de la semaine. C’est dans le Paris-Cahors que Fabien Galthié a pu, avec un peu recul, revoir le quart de finale perdu contre l’Afrique du Sud, comme il l’a indiqué dans sa conférence de presse attendue, cette semaine. Il l’a revisionné une dizaine de fois depuis… Extrait vidéo avec les mots du sélectionneur du XV de France via ce tweet de L’Equipe. Quelques commentaires sportivo-ferroviaires ont évidemment fleuri. « J’aurais payé très cher pour être dans un train Paris-Cahors ce jour-là avec Galthié en train de s’envoyer 10 fois sa propre défaite sur son ordi à côté de moi » a écrit Louis P. Et Olivier Fisher, lui, a carrément taclé : « L’intercité Paris-Cahors est tellement cata que c’est finalement grâce à la SNCF Connect que Galthié a pu revisionner la pire défaite du XV de France… » Les gens sont cruels sur les réseaux sociaux : ça, ce n’est pas un scoop. 

– Autre sujet. Et cette bonne nouvelle : notre département n’est pas absent de la liste des prix littéraires de l’automne 2023. On l’apprend notamment via ce tweet de Henri-Charles Dahlem : « Bravo Maria Pourchet ! Le Prix de Flore couronne Western, cette rencontre improbable entre un comédien célèbre et une mère célibataire dans un village aux environs de Cahors. C’est là que la France post MeToo va les rattraper. » Le roman est paru aux éditions Stock.

– On enchaîne avec cet article du blog de Bertrand Beyern, qui se présente comme « nécrosophe ». C’est-à-dire « spécialiste des cimetières ». Il propose régulièrement d’ailleurs des visites guidées de certains sites réputés comme le Père Lachaise… Cette fois, le « nécrosophe » décrit le cimetière de Douelle : « Quelques kilomètres à l’ouest de Cahors, en suivant les boucles du Lot, beau cimetière, certes plat mais surtout très calme car isolé du village, sur la rive opposée. Le pont franchi, une longue allée achève d’y protéger le visiteur de la rumeur des vivants. » L’occasion de revenir sur le parcours de l’économiste Jean Fourastié (1907-1990) qui y repose. Vous savez, l’inventeur de « l’expression « Trente Glorieuses » désignant l’expansion économique vécue par les pays développés entre, approximativement, 1945 et 1973. »

– De Cahors à Carcassonne, il y n’a jamais que deux (grosses) heures de route. On accorde donc volontiers la place qu’il mérite à ce beau texte sur le 11 novembre, c’est de circonstance, qu’a signé Nicolas Gouzy sur son très suivi compte Facebook. L’intéressé dit-on « se présente lui-même comme un amateur d’histoires (les « petites », qu’il raconte à ses enfants) et d’Histoire (la « grande », qui l’émerveille toujours) ». Il dirige, à Carcassonne, le Centre d’études cathares-Centre René Nelli. Romancier, Nicolas Gouzy dirige la collection « Domaine cathare » aux éditions Privat. Voici tel quel ce petit chef-d’œuvre : « Inconnu (11 Novembre). Je suis mort, plusieurs fois, pour toi, des centaines, des milliers de fois. Je suis mort au champ d’honneur, au champ d’horreur, au chant du désespoir, au chant des pluies d’obus, des grêles de balles et du clairon. Je suis mort, pour toi, là-bas, ailleurs de chez toi, de chez nous. Je suis mort et j’ai tué d’autres soldats comme moi, pour toi. Je suis mort, plusieurs fois, une fois-là, avec mes gars, une fois là-bas en espérant vivre entier ou crever vite, pas amputé, pas défiguré, pas de la gangrène, pas du froid, pas comme un chien, pas comme un rat. Je suis mort en espérant vivre une dernière fois ce moment merveilleux où tu m’as pris dans tes bras pour la première fois. Avant je t’ai écrit des lettres fausses, des lettres sottes, des lettres qui sonnaient faux comme ce jeune clairon mort si tôt, des lettres qui sonnaient fort pour couvrir le son de la Mort. Tu m’as envoyé des douceurs, des caresses, des baisers et j’ai tenté de m’en faire une cuirasse en les glissant contre mon cœur, mais je suis mort, une dernière fois. Je n’ai pas crié, non, pas souffert non plus car j’étais déjà mort, avant, mort de peur, mort d’amour pour toi. Je suis mort encore des milliers de fois, pas pour moi, pour d’autres que je ne connaissais pas mais aussi, chaque fois, pour toi. Je te connais mon amour, ma vie, ma paix, je ne t’oublie pas. Et pourtant je suis mort des milliers de fois. 

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