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Claire Raulin sur le terrain pour évaluer les dégâts agricoles causés par le gibier 


Retour sur la visite de la préfète du Lot à Lherm. 

Des dégâts importants dus aux sangliers, aux cervidés et chevreuils ont été signalés dans de nombreux points du département, en zone rurale comme en périphérie urbaine. Sur les dégâts signalés dans tout le Lot (400 dossiers indemnisés pour la campagne 2022-2023)  des dommages importants ont été constatés en Bouriane, Ségala, vallée du Lot et le secteur de Begoux, à Cahors. 

C’est pour cette raison que Claire Raulin, préfète du Lot, avec le directeur départemental des territoires s’est rendue aux côtés notamment des représentants de la FDSEA et des JA mais aussi de la  Fédération Départementale des chasseurs du Lot ce 13 février 2024 sur la commune de Lherm pour constater les importants dégâts agricoles principalement causés par les sangliers. Elle a pu constater les difficultés rencontrées par les exploitants agricoles pour pouvoir cultiver des céréales, exploiter leurs prairies et mener leurs activités sur leur foncier, ce qui les conduit à devoir acheter à l’extérieur des aliments pour nourrir leur bétail.

La prolifération des sangliers cause par ailleurs de nombreux risques, notamment sanitaires, mais également en matière de sécurité routière. 

La réunion qui a suivi la visite a permis de progresser sur les mesures supplémentaires qui peuvent être prises, pour faire face à cette situation.

Des efforts très importants ont déjà été réalisés par la Fédération Départementale des chasseurs pour réguler la population de gibier. Plus de 6 000 sangliers ont été prélevés en 2023 et près de 7000 le seront en 2024. Par ailleurs, 300 cervidés et 10.000 chevreuils sont prélevés chaque année sur le département. En complément, l’Etat a organisé une centaine de battues administratives avec le soutien des lieutenants de louveterie. 

Des mesures supplémentaires sont actuellement étudiées entre l’Etat, la Fédération Départementale des chasseurs du Lot, la profession agricole et les autres parties prenantes, pour être mise en oeuvre dès le mois de mars. 

Ces mesures consisteraient en une augmentation de la capacité de chasse tout au long de l’année et le développement du piégeage (déjà expérimenté en périphérie des villes) pour traiter en particulier les points noirs identifiés, en sus de la possibilité de battues administratives. Le périmètre exact de ces mesures sera défini dans les prochains jours, en lien avec toutes les parties prenantes. L’ensemble des enjeux seront pris en compte, dont la sécurité des opérations de chasse et la sécurité publique.

« Nous rappelons l’importance pour la profession agricole et les autres parties prenantes de signaler à l’Etat (DDT) les dégâts constatés, pour pouvoir agir de manière adaptée et permettre aussi l’indemnisation des dégâts occasionnés par le gibier par la fédération départementale des chasseurs, financée pour partie par l’État » a conclu la représentante de l’Etat. 

> Jean-François Cau, vice-président de la Fédération Départementale des chasseurs du Lot, est revenu sur cette problématique : « On a clos le budget 2022/23 avec 600 000 euros de dégâts payés aux propriétaires exploitants auxquels il faut rajouter 200 000 euros prenant en compte les estimateurs, le travail des agents et les frais généraux. On est donc sur un déficit de 400 000 euros dûs aux dégâts. On est donc complètement concerné, impliqué. La chasse n’est possible qu’avec les agriculteurs et l’agriculture n’est possible qu’avec les chasseurs. Pour bien chasser le sanglier, il faudrait pouvoir augmenter le nombre d’hectares donnés à la chasse. Aujourd’hui, il reste trop d’endroits où on ne peut chasser et où les sangliers prolifèrent. Dans le cadre des modifications réglementaires prises en décembre 2023, il y a désormais la possibilité de tirer à l’approche et à l’affût notamment en dehors des périodes de chasse habituelle, printemps et été, et la possibilité de défendre les cultures avec des battues limitées. Sur des points noirs le piégeage pourra être mis en place par des exploitants qui devront être piégeurs agréés. La Fédération de chasse assurera leur formation et nous feront passer le message de collaborer sur le piégeage.»

Photo FDSEA 

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