Le député du Lot portera une attention particulière à l’impact territorial réel de ce texte.
Christophe Proença, député de la 2ème circonscription du Lot, a été désigné co-rapporteur du projet de loi relatif à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030, adopté au sénat en mai dernier et dont l’examen débutera à la rentrée à l’assemblée nationale.
« Ce projet de loi n’est pas qu’un texte d’organisation : c’est une opportunité de réaffirmer notre exigence collective pour un sport accessible, éthique, durable, ancré dans nos territoires. Mon rôle, en tant que co-rapporteur, sera de faire en sorte que cette vision ne reste pas un discours, mais se traduise concrètement dans la loi. En effet, le président de la République avait affirmé vouloir faire des Jeux de Paris 2024 un tremplin pour que la France « devienne enfin une grande nation sportive », les annonces budgétaires récentes inquiètent. Des menaces pèsent sur le budget 2026 du sport, et le recul du Pass ’Sport est un signal d’alarme. Comment tolérer un coup de rabot sur les moyens, alors que les Jeux de 2024 devaient marquer un tournant historique ? », déclare Christophe Proença qui défend, depuis le début de son mandat, un sport accessible à toutes et tous, sur tous les territoires. Dès son arrivée à l’assemblée nationale, il a porté une mission flash sur le sport scolaire. Il a à plusieurs reprises alerté sur les conséquences concrètes de la baisse du budget du sport, notamment pour les équipements de proximité. Il s’est également opposé à la réduction du périmètre du Pass’Sport, qui exclut désormais les enfants de 6 à 13 ans de ce dispositif d’aide à la pratique.
Le texte législatif, dans sa version transmise à l’Assemblée nationale, intègre notamment des dispositions sur :
– l’organisation et les responsabilités du comité d’organisation,
– les conditions de publicité encadrée autour des sites,
– l’impact environnemental et les engagements en matière de sobriété,
– l’héritage territorial et les aménagements urbains temporaires ou durables,
– la transparence financière et le contrôle par la Cour des comptes,
– la lutte contre le dopage et la promotion de l’éthique sportive.
À ce titre, Christophe Proença portera une attention particulière à l’impact territorial réel de ce texte. Il veillera « à ce que les mesures ne profitent pas uniquement aux sites de compétition mais irriguent l’ensemble du tissu sportif, notamment amateur, dans les zones rurales comme le Lot, où le sport est un pilier de cohésion sociale. Avec plus de 43 000 licenciés pour 175 000 habitants, le département incarne cette vitalité que les politiques publiques doivent soutenir, pas fragiliser ».
À quelques semaines du début des débats parlementaires, le député « entend porter la voix des territoires et des acteurs de terrain » : « Ceux qui, loin des projecteurs, font vivre le sport au quotidien. »





