Cazals-Salviac : Le service enfance jeunesse s’adapte à la crise sanitaire
Entretien avec Frédéric Gineste, le responsable.
Rencontre avec Frédéric Gineste, responsable du service enfance jeunesse et éducateur sportif à la Communauté de communes Cazals-Salviac, sur le fonctionnement et les adaptations du service face à la crise sanitaire.
> Medialot : quel impact la pandémie a-t-elle eu sur le service enfance-jeunesse de la Communauté de communes Cazals-Salviac ?
Frédéric Gineste : nous avons su tirer les conséquences du premier confinement. Les 2 centres de loisirs et la crèche ont à nouveau un bon taux de remplissage et des horaires d’ouverture normaux. Les équipes se font un point d’honneur de proposer un espace où l’enfant est au cœur du projet en toute sécurité. La bienveillance et la légèreté guident le comportement des animateurs. Le jeu est le support privilégié de toutes les activités. Lieux de création, d’évasion, de mouvement nos structures participent plus que jamais au bien-être des enfants.
> M. : quelles conséquences a eues la pandémie sur le service ?
F.G. : depuis des années, nous accordions déjà aux activités motrices une place importante dans nos programmations. Nous allons toutefois accentuer encore la pratique des activités physiques dans les centres de loisirs en en proposant 45 minutes quotidiennes. En outre, nous veillons, et cela n’est pas nouveau, à limiter et encadrer les temps d’écran par des professionnels du multimédia. Je sais pouvoir compter sur la qualité et le professionnalisme de l’ensemble des équipes pour proposer des situations favorables à cette lutte contre la sédentarisation et les écrans.
> M. : quelle analyse porte l’éducateur sportif sur cette période et ses effets sur les différents publics ?
F.G. : le confinement a des conséquences délétères sur l’ensemble de la population. Le bien-être physique, mental et social de tous est mis à mal. La santé d’une part mais aussi la socialisation des personnes sont donc deux domaines sur lesquels nous devons agir. Je suis convaincu que le sport est un levier essentiel et transversal qui permet de répondre aux préoccupations d’éducation, de cohésion sociale et de santé qu’exacerbe cette crise sanitaire. La pratique quotidienne des activités physiques me semble la meilleure des réponses à apporter non seulement aux jeunes, qui par cette sédentarisation « forcée » ont multiplié leur temps devant les écrans mais aussi aux adultes et aux personnes âgées victimes de cet isolement.
Photo@DR