Cauvaldor : L’option santé du lycée de Saint-Céré étendue à 7 établissements de l’Académie
Le recteur était présent le 2 juin dernier et a pu échanger avec les élèves, les professeurs et les partenaires du projet.
Afin de préparer l’installation de futurs médecins, Cauvaldor et le lycée de Saint-Céré ont mis sur pied une action inédite : une option santé dès le lycée. Expérimenté depuis 2 ans, le dispositif va être étendu à 7 lycées d’Occitanie. Vendredi 2 juin, Mostafa Fourar, le recteur de l’Académie de Toulouse était présent à Saint-Céré pour échanger avec les élèves, les professeurs et les partenaires du projet.
> L’option santé : deux années très encourageantes.
En présence d’une trentaine de personnes : professionnels de santé, professeurs, partenaires et élus, Rémi Poumeyrol, le proviseur du lycée Jean Lurçat a présenté les objectifs, les contenus et méthodologies de cette option santé. L’occasion de rappeler le profil des élèves et les temps forts de ces deux années d’expérimentation. Il a également salué le soutien financier de la Société des membres de la Légion d’honneur, qui parraine également deux élèves. Raphaël Daubet, président de Cauvaldor a, quant à lui, présenté la genèse du projet. Son idée était simple : il s’agissait de donner la fibre aux jeunes du territoire, les aider à réussir leurs études de médecine, car ils sont les plus susceptibles de revenir s’installer dans le Lot. Il fallait aussi tenter de lutter contre les inégalités, dans l’accès aux études de santé. « C’est une manière de retrouver une complémentarité entre le monde urbain et rural », comme l’a rappelé l’élu, qui a lui-même été confronté à ces problématiques.
> Un dispositif qui a de l’avenir.
Pertinence et qualité : ce sont les adjectifs utilisés par Mostafa Fourar pour qualifier cette option santé unique, dont le bilan s’avère très positif. Après avoir échangé avec des élèves, le recteur a remercié chaleureusement la présence de tous les partenaires. En effet, la réussite de ce dispositif est le fruit d’un partenariat entre les acteurs locaux : Cauvaldor, la commune de Saint-Céré, le lycée, le rectorat, mais aussi les professionnels de santé du territoire et les facultés de Toulouse, Limoges et Clermont-Ferrand. « Un véritable écosystème s’est mis en place autour de ce projet ».
Aujourd’hui, de nouvelles perspectives s’ouvrent. Fort de cette réussite, le recteur a annoncé la mise en place d’une option santé dans chaque département de l’académie de Toulouse. De son côté, Vincent Bounes, vice-président de la Région Occitanie, en charge de la santé, a précisé qu’une aide régionale annuelle de 5 000 euros sera versée à chaque établissement porteur de cette option santé.
Pour terminer, Odile Rauzy, la directrice du département de médecine, maïeutique et paramédical de Toulouse, vice-doyenne de la faculté de santé a présenté les enjeux communs. Il s’agira de travailler sur le contenu des enseignements pour répondre au mieux aux attentes de la première année de médecine, en partenariat étroit avec les services de l’Éducation nationale et d’animer d’un futur réseau des lycées qui proposeront l’option santé. Pour la rentrée 2024, le dispositif pourrait intégrer le programme « cordée de la réussite », qui a pour objectif d’introduire une plus grande équité sociale dans l’accès aux formations de l’enseignement supérieur, et ainsi être valorisé dans Parcoursup.