Cauvaldor : Le travail de Lisa Tararbit s’invite au coeur du festival Résurgence 2025
Elle s’est rendue au Beffroi Saint-Martin à Souillac.
Dans le cadre de la préparation du festival Résurgence 2025, porté par Cauvaldor, l’artiste Lisa Tararbit s’est rendue au Beffroi Saint-Martin à Souillac pour s’imprégner du lieu. Inspirée par le thème de cette édition, « Éternel refuge », elle y créera dans les semaines à venir une œuvre inédite, intégrée à l’exposition phare du festival.
L’édition 2025 du festival Résurgence rendra hommage à la photographe Gisèle Freund, figure majeure de l’exil et de la mémoire. Réfugiée à Saint-Sozy pendant la Seconde Guerre mondiale, cette artiste juive allemande incarnera le fil rouge d’une programmation placée sous le signe de l’accueil, de la migration et de l’hospitalité. L’événement prendra corps autour d’une grande exposition d’art contemporain au cœur de Souillac, enrichie par une constellation d’expositions satellites et un ambitieux programme d’actions culturelles rayonnant sur l’ensemble du territoire.
Afin d’illustrer les grands thèmes de l’exil, des migrations, des racines et de la mémoire, mais aussi de la terre d’accueil et du vivre ensemble, le commissariat de l’exposition de Résurgence a choisi de faire appel à l’artiste franco-algérienne Lisa Tararbit. Dimanche 30 mars, elle s’est rendue à Souillac en compagnie de Sarah Kitzy Gineau Delyon, commissaire et directrice générale de l’organisme Artch, basé à Montréal. Toutes deux ont visité le Beffroi Saint-Martin et rencontré l’équipe organisatrice du festival Résurgence.
Guidée par les thématiques de cette édition, Valentine Boé directrice du service culture de Cauvaldor et commissaire de l’exposition a convié Lisa Tararbit à réaliser une œuvre majeure localisée au Beffroi Saint-Martin. L’artiste franco-algérienne y présentera une œuvre in situ, qui fait référence aux symboles de sa double culture française et kabyle. Dans son travail l’artiste explique : « J’explore l’espace de refuge identitaire à travers les tissus et les codes traditionnels, rendant hommage aux femmes amazighes*. » * Dans ses créations, le tissu des robes kabyles devient un refuge symbolique, une enveloppe protectrice racontant des histoires de résistance et de protection, ancrées dans une mémoire collective et identitaire.
Rendez-vous en septembre prochain pour découvrir cette œuvre unique, mêlant sérigraphie et tissus drapés, résultat d’un travail de création qui invite à la réflexion et à l’émotion.
* Amazigh : terme par lequel les Berbères se désignent eux-mêmes
Photo Alexis Mestre