Cauvaldor : Cristina Escobar anime une résidence artistique autour de l’exil et de l’hospitalité
Elle mène un projet participatif dans le cadre d’un dispositif de Généralisation de l’éducation artistique et culturelle (GEAC).
Depuis le 6 avril, l’artiste plasticienne cubaine Cristina ESCOBAR est accueillie pour une résidence de trois mois sur le territoire de Cauvaldor. Elle intervient dans le cadre du dispositif Généralisation de l’éducation artistique et culturelle.
Intitulé « Éternel refuge, éternel réfugié », le projet 2025 s’intéresse aux thèmes de l’exil, de la migration et de l’hospitalité. Cristina Escobar invite habitants et personnes migrantes à partager leurs récits et souvenirs lors d’ateliers participatifs. Ces échanges donnent naissance à des œuvres mêlant portraits, objets symboliques et témoignages, dans une volonté de construire une mémoire collective sensible.
Ce projet réunira environ 300 participants issus d’écoles, de structures sociales, de lieux culturels et d’archives locales. De Saint-Céré à Souillac, en passant par Martel, Vayrac ou encore Lachapelle-Auzac, l’artiste tisse un lien fort avec le territoire. La résidence se déploie en trois étapes : une phase de recherche théorique pour identifier les contenus et les récits. Elle sera suivie d’ateliers plastiques au cours desquels les participants modèlent des objets symboliques. Puis la création d’une œuvre majeure rassemblant l’ensemble des productions.
Une restitution publique aura lieu fin juin. Deux œuvres issues de la résidence seront exposées au Beffroi Saint-Martin à Souillac lors de la prochaine édition du festival Résurgence, de septembre à novembre 2025.
> Une résidence soutenue par la DRAC
Cette initiative est soutenue par la DRAC à hauteur de 15 000 euros. Elle permet de faire dialoguer création artistique et vie locale. Un financement complémentaire de 3 000 euros est également prévu pour la réalisation d’une édition papier en fin de résidence.