Cauvaldor conseille de profiter de l’hiver pour sécuriser son habitation contre les feux de végétation

Saison idéale.

La Communauté de communes Cauvaldor rappelle que l’hiver est le moment idéal pour défricher et préparer son terrain, avant le retour des beaux jours et des risques accrus d’incendies.

> Pourquoi débroussailler dès l’hiver ?

Le débroussaillement est la meilleure protection contre les incendies. En agissant dès l’hiver, on :

– profite de conditions climatiques favorables pour travailler efficacement.

– anticipe la saison des feux, qui s’allonge d’année en année avec le changement climatique.

– assure sa sécurité et celle de ses biens tout en préservant l’environnement.

On agit ainsi de manière proactive face aux risques d’incendie. Il est important de s’impliquer à partir de l’hiver pour garantir la sécurité de son habitation et préserver les paysages uniques de Cauvaldor.

« Notre territoire est constitué de vastes espaces naturels et forestiers dans lesquels s’insère un habitat souvent dispersé : c’est une richesse pour ses habitants, mais c’est aussi une vulnérabilité face au changement climatique, car cela accroît le risque d’incendie lors des périodes prolongées de sécheresse qui seront, on le sait, plus intenses et plus fréquentes. C’est pourquoi, en tant qu’élus, nous devons rappeler qu’il est de la responsabilité de chacun de mettre en œuvre l’obligation légale de débroussaillement de façon à protéger les biens et les personnes, mais aussi préserver la nature des ravages du feu » rappelle Dominique Malavergne, vice-président à la transition écologie et développement durable.

> Une obligation légale dans les zones à risque

Si son terrain se situe dans un territoire classé à risque d’incendie et à moins de 200 mètres de bois, forêts, landes, maquis ou garrigues, on est concerné. On doit débroussailler dans un rayon de 50 mètres autour de ses bâtiments (portée à 100 mètres dans certains cas spécifiques).

Le maire est chargé de contrôler le respect de cette obligation, et les agents assermentés, notamment ceux de l’Office national des forêts (ONF), peuvent verbaliser en cas de non-conformité.