Carte scolaire 2019 : Pour l’UNSA Education, « ce projet reste en deçà des besoins du département du Lot »

Le Conseil Départemental de l’Education Nationale s’est tenu ce 12 février. Des manifestants (notre photo) étaient au rendez-vous.

« Après le CTSD hier s’est tenu le CDEN cet après-midi. Un CDEN aussi « insipide » que les documents que nous avions eus. En effet, chacun a dit clairement ou à demi-mots que la dotation de moins 5 postes était acceptable et que l’on avait évité le pire. Après cela, le projet de l’administration a été présenté comme allant de soit et logique. Pour l’UNSA Education ce projet reste en deçà des besoins du département. Pour preuve toutes les situations qui ont été citées comme devant avoir un moyen supplémentaire pour enseigner dans de bonnes conditions. Les situations citées sont : Salviac, RPI Goujounac / Frayssinet, Montcuq maternelle, Puybrun… Le DASEN a dit connaitre ces situations et y être très attentif . S’il décide de répondre aux besoins en utilisant des moyens de remplacement. Pour l’UNSA Education c’est inacceptable ! Cette carte scolaire est tout sauf ambitieuse. Elle répond juste à la recherche de la paix sociale et à la non mobilisation de la population. Espérons que les années prochaines nous n’ayons pas à payer ce manque de courage au prix fort » a expliqué Christine Laverdet secrétaire départementale de l’UNSA Education à l’issue du Conseil Départemental de l’Education Nationale qui s’est déroulé ce 12 février.

> 30 manifestants (CGT, membres de collectifs, parents d’élèves) se sont rassemblés devant la préfecture du Lot où se réunissait le CDEN. Des parents d’élèves de l’école de Salviac étaient notamment présents. « Il y a 44 élèves en maternelle et 57 en primaire. Un poste temporaire en élémentaire avait été créé pour 2018/19 à cause des sureffectifs et là on veut nous l’enlever. Nous demandons à ce que ce poste soit maintenu sinon on arriverait à un CM1/CM2 à 33 élèves. En plus, nous devrions être classés en zone prioritaire. On a écrit plusieurs courriers à l’administration restés sans réponse… Si nous n’obtenons pas satisfaction, nous pensons occuper l’école et mettre en place une pétition » a indiqué Céline, déléguée des parents d’élèves.