Cajarc : Pendant que les champs brûlent à la Maison des Arts Georges & Claude Pompidou
L’exposition sera à découvrir du 9 février au 10 mai.
Pendant que les champs brûlent fait valoir des attitudes et des engagements d’artistes et de chercheurs qui interagissent avec les contextes. Les plantes, les arbres, les fleurs, les rochers… seront donc les principaux acteurs de cette exposition très organique. Ils questionnent, de diverses manières, la représentation de la nature et la disparition de la biodiversité. Les plantes, les arbres, les fleurs, les rochers… sont donc les principaux acteurs de cette exposition très organique.
Pour l’occasion, le centre d’art se fait serre et mêle les couleurs et les matières d’une forêt d’œuvres composites avec la respiration des végétaux endémiques. D’une œuvre inspirée par l’atmosphère et les liens à l’archaïque (Chiara Camoni), au témoignage d’une agricultrice en lutte contre la culture intensive de bananes en Martinique (Florence Lazar), les artistes de différentes générations, parlent d’abord au(x) sens. Un corpus d’œuvres de Piero Gilardi fera valoir l’apport important de cet artiste italien, pionnier de l’Arte Povera, aux rapports organiques de partage humain, existentiels. Un ensemble d’œuvres sur papier reconstituera en une grande murale, une forêt composite, tandis que des plantes endémiques et invasives du territoire viendront habiter une serre installée pour l’occasion à l’extérieur devant le centre d’art. Sur fond de crise écologique, les relations homme-nature obligent à repenser l’être au monde comme une intériorité essentielle, partagée avec tous les vivants pour l’exigence de notre survie. Des extraits du texte d’Emanuele Coccia « La vie des plantes » viendront accompagner le déplacement entre les œuvres comme autant de cartels où « respirer le monde ». A découvrir à la Maison des Arts Georges & Claude Pompidou 9 février au 10 mai.
> Commissariat : Martine Michard.
Avec Chiara Camoni, Piero Gilardi, Florence Lazar et des œuvres de collections publiques (Artothèque du Lot, FRAC Occitanie-Toulouse, Musée Champollion – Les Ecritures du Monde, Cellule archéologique départementale du Lot).
> L’exposition s’ouvre dans le contexte d’un festival dédié au jeune public et aux familles, Graines de Moutards, en partenariat avec les services culturels du Grand-Figeac, qui prend pour titre cette année « Le cri d’une génération ». Elle se poursuit au delà de la quinzaine (8-23 février) pour se déployer vers tous les publics, et sera réactivée par des performances lors du festival La Traversée mi-avril.
> Du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Fermé le 1er mai.