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Cahors : Une collecte de serviettes périodiques vient d’être lancée pour lutter contre la précarité menstruelle dans les collèges et les lycées

Elles seront distribuées dans les collèges et lycées du Lot.

« C’est un enjeu de santé publique et de dignité ». Dans le cadre de leur engagement commun pour l’égalité et la santé des jeunes et afin de lutter contre la précarité menstruelle dans les collèges et lycées du Lot, la préfecture du Lot, la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l’éducation nationale), l’ARS, le Conseil Départemental, l’hôpital de Cahors, les mutuelles du groupe VYV(Harmonie Mutuelle, MNT et MGEN) viennent de lancer une grande collecte de serviettes périodiques dans le Lot du jusqu’au 7 décembre 2025. Ces serviettes seront ensuite remises à la DSDEN du Lot qui les offrira aux établissements qui en auront le plus besoin. La MGEN financera des distributeurs fabriqués par les élèves du lycée Monnerville pour qu’elles soient ainsi accessibles au plus grand nombre. « La précarité menstruelle touche encore trop d’adolescentes : une sur dix manque les cours faute de protections. Avoir ses règles ne doit jamais être un frein pour aller en cours, ni un sujet de honte. On agit pour garantir l’égalité entre les élèves, tout simplement » a souligné Marc Majorel, responsable relations institutionnelles et ESS Occitanie Ouest. Le grand public peut participer à la collecte et peut déposer les serviettes périodiques dans les agences cadurciennes de la MGEN (454, rue Churchill) de la MNT et d’Harmonie Mutuelle (55, Boulevard Gambetta), à l’accueil général de l’hôpital et au secrétariat de la maternité rue Wilson. Le message est passé.

> D’après l’enquête OpinionWay réalisée pour l’association « Règles élémentaires », 8 filles sur 10 estiment qu’avoir ses règles à l’école est un facteur de stress. Une fille sur trois a déjà manqué l’école à cause de ses règles (chez les plus de 15 ans, c’est une fille sur deux). 85 % d’entre elles expliquent que ce sont les douleurs qui les ont empêchées d’aller en cours. Une fille sur quatre estime que cet absentéisme a freiné sa progression scolaire. 35 % des filles interrogées ont accès à des protections gratuites dans leur établissement.

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