Cahors : Un festival d’événements pour les 80 ans de la Libération
Conférences, expositions, mais aussi soirée festive seront organisées pour commémorer les 80 ans de la Libération.
« C’est une année particulière pour l’ensemble du pays. » En prenant la parole, ce mardi 16 avril, le maire de Cahors, Jean-Luc Marx, a en tête plusieurs événements, « les 110 ans de l’ouverture du premier conflit mondial », « les Jeux Olympiques de Paris », et surtout « l’anniversaire de la Libération en 1944 ».
Pour commémorer cette période de l’Histoire, la Ville de Cahors, en partenariat avec le Département du Lot, ont élaboré une série d’événements : conférences, expositions, projections de films, mais aussi une soirée festive.
S’est associée aux préparatifs, l’Association du musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot qui a mis à disposition, notamment, ses archives. « Grâce à l’association, nous pouvons exposer, par exemple, des photos exceptionnelles de pratique du sport par des jeunes filles à Frayssinet-le-Gélat », souligne Charlotte Leroy, chargée de Recherches à la Direction du patrimoine de la Ville de Cahors.
> Plusieurs expositions à la Prévôté
Cette série d’événements débute le 23 avril avec une conférence, qui sera donnée à l’Hôtel de Ville de Cahors. La séance intitulée « Comment faire parler un objet historique de la Seconde Guerre mondiale », s’intéresse au carnet d’un déporté, envoyé dans les camps de la mort en avril 1944. Pourquoi des noms ou encore des recettes se trouvent dans le carnet ? Les deux chercheurs Charlotte Leroy et Enzo Delpech vont partager à cette occasion leurs découvertes.
Du 8 mai au 22 septembre, plusieurs expositions seront accessibles à la Prévôté, espace situé en prolongement de la cathédrale. L’une d’entre elles, « Destins brisés… », retrace l’histoire de deux familles, issues de l’élite, victimes de la déportation.
L’une des plus importantes expositions est, elle, itinérante. Il s’agit de celle produite par les Arolsen Archives, centre national sur la persécution nazie. « C’est le principal centre d’archives sur la déportation au monde », précise Emmanuel Carrère, chef de projet du musée de la Résistance. L’exposition #StolenMemory, qui se présente sous la forme d’un conteneur déployable, « permet de suivre une série d’objets qui ont appartenu à des détenus de camps de concentration », détaille encore Emmanuel Carrère. Elle sera à Cahors du 7 au 18 juin, rue Pierre Mendès-France.
> Début des travaux en novembre pour le musée
Au cœur de l’été, le 17 août, est également programmé, place Bessières, « un bal populaire de la Libération ». L’événement prévoit un spectacle musical, des démonstrations de danses ou encore une exposition de voitures de collection. Pour plonger encore plus dans l’esprit de cette époque, les organisateurs invitent ceux qui le souhaitent à venir habillés selon la mode des années 40.
D’autres événements ont lieu jusqu’en novembre, période où vont débuter les travaux du musée de la Résistance, à l’étage du Grand Palais. « Ce musée, d’envergure départementale, est important pour sensibiliser nos jeunes », insiste Caroline Mey-Fau, conseillère départementale, vice-présidente en charge du patrimoine historique. Il doit notamment faire connaître « les conséquences d’un régime autoritaire », ajoute l’élue. L’ouverture du musée est prévue, un an après, à l’automne 2025.
> Programme complet accessible sur le site de la ville ici