Cahors : Retour en images sur la cérémonie du 8 mai 2025
Célébration exceptionnelle.
La cérémonie commémorant le 80ème anniversaire de la victoire sur les nazis a été un moment de recueillement et aussi un véritable succès populaire ce jeudi 8 mai 2025. Les militaires du 9ème régiment de soutien aéromobile de Montauban, 6 maîtres chiens du CNICG, les sapeurs-pompiers, la police nationale, Claire Raulin, préfète du Lot, Jean-Luc Marx, maire de Cahors et président de l’agglomération, Serge Rigal, président du Département, Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateur, Aurélien Pradié, député, Geneviève Lasfargues, conseillère régionale, et le lieutenant-colonel, Josselin de Metz, délégué militaire départemental étaient notamment au rendez-vous devant le monument aux morts de la place Charles de Gaulle. Après 2 remises de la Médaille de la Défense Nationale, échelon argent et une remise de la Médaille du Réserviste Volontaire de Défense et Sécurité Intérieure, échelon or, les élèves de terminale du lycée Clément Marot de Cahors ont interprété le chant « Mon amie » et lu le poème d’Henri Durand et l’Ordre du Jour n° 9 du général d’armée de Lattre de Tassigny du 9 mai 1945. Louise Sanchez du conseil municipal enfants a donné lecture du message de l’UFAC.
La représentante de l’Etat a donné ensuite lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des armées, et de Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du ministre des armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants : « Le 8 mai 1945, quand la nouvelle de la Victoire parvint à Paris, le général de Gaulle qui incarnait la voix de la France libre et combattante adressa ces mots à la Nation : « Tandis que les rayons de la Gloire font une fois de plus resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour d’abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ! Pas un effort de ses soldats, de ses marins, de ses aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ses hommes et de ses femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme, n’auront donc été perdus ! » Le sacrifice pour la Victoire avait été immense. Aux soldats morts, blessés, prisonniers ; aux résistants foudroyés ou torturés, s’ajoutaient les civils assassinés et déportés, en particulier les Juifs morts dans la Shoah, ainsi que les champs de ruines laissés par les durs combats de la Libération. La France était meurtrie, mais un peuple entier avait survécu à l’une des pires épreuves de son Histoire grâce au soutien de ses alliés. Le 8 mai 1945, à l’heure de la capitulation allemande qui allait bientôt être celle de la découverte de l’ampleur des crimes nazis, l’heure était aussi déjà à la reconstruction, pour que jamais ne se reproduisent les erreurs de 1940 et pour que la France renoue avec sa grandeur. C’est dans l’épreuve que se forgent les grandes Nations, et le 8 mai 1945 la France décidait de se choisir un grand destin. Dans l’effervescence de la Victoire et pour faire écho aux immenses sacrifices consentis pendant les années de guerre, les Françaises et les Français reprenaient confiance en eux-mêmes. Ils choisissaient de redonner au pays son indépendance, sa puissance et sa prospérité dans un monde où tous les équilibres se redessinaient autour de deux grandes puissances. Cette ambition a permis de construire un modèle français qui fait notre grandeur et notre fierté dans les domaines militaires, sociaux, scientifiques, industriels, économiques et culturels. Aujourd’hui, nous jouissons encore de cet héritage de la Libération, des choix courageux de nos grands anciens. Par-delà les clivages, ils ont su porter le pays vers le meilleur de lui-même. Alors que le cycle des commémorations du 80ème anniversaire de la Libération se termine, dans un monde où les menaces se multiplient, où des menaces anciennes planent à nouveau sur le pays. Alors que les rapports de force internationaux se reconfigurent, souvenons-nous des sacrifices qu’une génération entière de Françaises et de Français a acceptés pour libérer le pays, pour le reconstruire et pour nous donner les moyens de notre souveraineté. Vive la République ! Et vive la France ! » Après les dépôts de gerbes, la Marseillaise interprétée par l’Harmonie du Grand Cahors a retenti. Le défilé s’est ensuite élancé sur le boulevard pour le plus grand plaisir des spectateurs venus en nombre.
> Le village mémoriel sur les allées Fénelon a également connu une belle affluence
Photos et remerciements Pierre Lasvènes